Les arrivées de kwassa remplis de migrants, Laïthidine Ben Saïd connaît. Puisque c’est par un stop à l’îlot Mtsamboro qu’ils arrivent, pour ensuite débarquer à terre.
« Ils débarquent à l’ilot de M’tsamboro, y stationnent plusieurs jours avant d’accéder aux rivages des villages de la commune. Pendant ce temps, pour se nourrir, ils pillent les produits agricoles et créent un climat d’insécurité sur le site. Aussi, dans nos communes, nous assistons à une multiplications de constructions en tôles sur des zones inconstructibles ».
Le maire voit dans « Wuambushu », une occasion inespérée pour « stopper l’hémorragie actuelle ». Les élus de la commune de M’tsamboro, le maire en première file, « y associent la population afin de lutter contre la prolifération des bangas dans les villages d’Hamjago, de M’tsahara et de M’tsamboro ». Il a recensé 112 constructions sur sa commune, « impliquant plus de 600 personnes en situation irrégulière ».
En contrepartie, il s’agit de mettre en œuvre « de nombreuses politiques publiques communales, à savoir la protection des populations vis-à-vis des risques naturels, l’intégration sociale, l’hygiène et la salubrité publique, la protection des paysages et de l’environnement, la préservation des terres agricoles et de l’image de la commune disposant d’énormes enjeux en matière touristique ».