Pas d’accueil d’élèves au lycée de Dzoumogne: les enseignants demandent une présence policière renforcée

Ce jeudi les enseignants du LPO de Dzoumogne l'ont voulu banalisé, sans accueil d'élèves,  toujours pour des raisons d'insécurité.

Le lycée de Dzoumogne est régulièrement la cible de violences, « attaqué par des agresseurs extérieurs », indiquent-ils dans un communiqué. Si enseignants et élèves ont développé une forme de résilience, « nous ne comptons plus les évacuations, blessures, traumatismes, vols  tant au niveau des élèves que des adultes », ce mercredi, un enseignant aurait été « délibérément touché » par un caillou.

Des professeurs qui mènent un combat de l’enseignement contre la loi de la rue, « nous constatons tous les jours l’effet de notre travail auprès des élèves, et nous souhaitons continuer à l’exercer. » Non sans fatigue, « des collègues se découragent, sont malades
ou viennent travailler la boule au ventre ». Des conditions d’étude peu réjouissantes pour les élèves.

Le rectorat a été à l’écoute en sécurisant le site, comme les autres établissements de l’île, la gendarmerie aussi qui « a gagné en efficacité », selon les enseignants, mais ils demandent également une présence policière continue « au moins entre la poste et la mosquée », lors des sorties pour aller déjeuner ou récupérer les véhicules, « nous sommes perpétuellement sous tension du fait des agressions. »

Ils demandent aussi « un réel accompagnement des personnels en difficulté et que les demandes de mutations à l’intra soit priorisées que ce soit pour les titulaires ou les contractuels. » Et disent être soutenus par le SNETAA, La CFDT et la CGT Educ.

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

Une information judiciaire ouverte contre le Groupe Bernard Hayot

Selon le journal Libération, une information judiciaire pour "escroquerie...

Ouverture de l’Aide Chido 2 pour les entreprises sinistrées

Le guichet de l’Aide Chido 2, mise en place...

A compter du 1er janvier 2026 le SMIC va augmenter de 3,9% à Mayotte

Selon un décret publié au Journal officiel ce mercredi...

A Tsoundzou 2, plus de 800 personnes vivent dans le « nouveau » camp

Après des affrontements avec des bandes de délinquants sur le chemin des rampes d’eau, les exilés ont obtenu un raccordement à l’eau grâce aux associations. Un soulagement pour les familles mais la situation reste toujours intenable en pleine saison des pluies.