Quand la goutte d’eau de la dégradation des conditions de travail fait déborder le vase de la patience de nombreux salariés de la Société mahoraise des eaux. C’est au travers d’un courrier officiel directement adressé à leur président, Damien Rietsch — directeur du groupe Vinci Mayotte — que les revendications conjointes des syndicats Cfdt et FO ont été soumises sous couvert d’une menace de grève à durée illimitée qui prendrait effet ce lundi 27 février prochain.
Ces écrits protestataires et revendicatifs se portent sur 5 axes majeurs :
- La demande participative et rétroactive de la prime d’intéressement relativement à la période 2018 à 2022,
- La dénonciation des sous-effectifs de manière globale et donc la demande d’une politique d’embauche accrue,
- Une réévaluation doublée de la prime d’astreinte des fontainiers qui s’élève dans l’immédiat à 100 euros contre 250 euros pour les astreintes relatives aux services admnistratifs,
- Une sécurisation des conditions de travail au niveau des sites de potabilisation des eaux
- Et enfin une requête particulièrement appuyée intra-entreprise au regard du rétablissement du dialogue social.
Demeurant ouverts aux échanges et négociations dans le temps imparti pré-date butoir du mouvement de grève, une entrevue entre délégués syndicaux et direction a eu lieu hier, mardi 21 février durant près de 2h n’ayant aboutie positivement aux différentes revendications. Seule la demande de prime d’astreinte ayant été validée sous couvert d’étude des modalités proposées.
Le préavis de grève est donc, à l’heure actuelle, toujours maintenu. Le personnel gréviste présent dans les locaux assura un service strictement minimum au besoin étudié.
La rédaction du JDM ne manquera pas de vous tenir informé(e) de l’évolution de cette affaire.