Le président de l’Union départementale des Familles de Mayotte (UDAF) Ali Nizary a adressé aux rédactions une note sur la création des Centres communaux d’action sociale (CCAS) à Mayotte. Si en 2010, alors que nous n’étions pas encore département, le premier du genre était ouvert par la maire de Pamandzi, le docteur Ramlati Ali, (voir photo), sa mise en place est le fait de Rifay Saïd Hamidouni, président de l’Association des consommateurs de Mayotte, ASCOMA, très active par la suite en 2009 dans les grèves contre la vie chère.
Il était alors invité avec son vice-président Ali Nizary en 2006 par l’Union nationale des CCAS pour participer à un congrès durant lequel fut lancé le réseau européen des élus de l’action sociale, ELISAN.
C’est ainsi qu’en 2009 est initiée le lancement officiel des CCAS à Mayotte. « Une mission de préfiguration a été confiée par les services de l’Etat à l’association des travailleurs sociaux de Mayotte (ATSM) », où officie Moissoukari Madi, Ali Nizary, Halidi Nabaouia.
L’association fait appel à Jacques Lombardie, alors directeur du CCAS de Saint Pierre de la Réunion pour assurer cette mission de préfiguration. « Il a produit un travail remarquable qui a été salué par les autorités car il correspondait à leurs attentes. Toutes les communes ont été destinataires d’une magnifique mallette pédagogique qui contenant l’ensemble des outils qui a permis à plusieurs communes de lancer officiellement leur CCAS.
De manière étalé, car certaines ne se sont dotés que très tardivement de cet outil social véritable bras armé de la mairie pour remédier aux situations de précarité ou de grande difficulté sociale.