Sur les réseaux sociaux, la Direction territoriale de la police nationale (DTPN) a fait savoir que le 12 janvier dernier, elle a été « saisie d’un courrier du propriétaire d’une parcelle de terrain sollicitant l’intervention des forces de l’ordre ». Selon la DTPN, le propriétaire « avait remarqué, le jour même, la construction d’un vaste banga sur une parcelle lui appartenant au lieu-dit ‘Convalescence’ à Mamoudzou ». Il s’agissait alors de deux bangas, « entourés d’un vaste enclos d’une vingtaine de mètres de diamètre pour procéder à l’élevage de chiens ».
Le vendredi 13 janvier, les forces de l’ordre sont intervenues renforcées par des effectifs « du détachement du RAID ». Les occupants des lieux, avertis par les aboiements des chiens et les sifflets des guetteurs, « parvenaient à prendre la fuite avant l’arrivée des premiers effectifs sur place ». Ces derniers, en raison des « sentiers boueux menant à l’élevage canin », ont connu une progression difficile. Toutefois, une fois sur place, les effectifs ont constaté que dans l’enclos, 21 chiens étaient « restés bloqués ». Les services techniques de la mairie du chef-lieu, indique la DTPN, « procédaient à la destruction des installations dans le cadre du flagrant délit tandis que les chiens étaient placés dans des cages par les employés de la fourrière de Mamoudzou ». Les matériaux de construction ont été détruits sur place afin d’empêcher toute reconstruction.