A la suite de la condamnation de l’élu de Mamoudzou pour avoir fourni de fausses attestations d’hébergement, le maire de la commune nous explique prendre acte, et pourvoir à son remplacement.
Confondu pour avoir délivré « 120 à 130 attestations frauduleuses d’hébergement » à des étrangers comoriens, le conseiller municipal Anrif Mourdi a été condamné cette semaine à la privation de ses droits civiques et civils pour une période de 5 ans.
Des falsifications de documents préfectoraux auxquels étaient rattachés toujours la même adresse, la sienne, quasiment tous au bénéfice d’habitants du village de Sima à Anjouan, d’où l’élu était originaire. Condamné au chef de faux et usage de faux, Anrif Mourdi a malgré tout été relaxé de celui d’aide à l’entrée et au séjour irréguliers. Le parquet a fait appel sur ce dernier motif.
L’accusé a maintenu avoir agi sur sa seule initiative sans en avoir averti quiconque à la mairie. Nous avons contacté Ambdilwahedou Soumaila, le maire de Mamoudzou, pour connaître sa réaction et nous informer de la suite qu’il comptait donner: « »La ville prend acte de la décision de justice. Dès notification de celle-ci, au prochain conseil municipal qui doit se tenir début février, nous entamerons son remplacement de manière officielle. »
A.P-L.