Les prix prennent 1% en février sous l’effet de la flambée des prix de l’énergie

L'inflation repart de plus belle en février, indique l'INSEE, l'impact des prix des hydrocarbures (+15,1%) étant quasiment généralisé à la hausse sur tous les secteurs... à part dans le transport aérien. Un simple décalage dans le temps, une remontée des prix des billets est hélas au programme.

En février 2022, les prix à la consommation augmentent de 1 % à Mayotte. Ils sont tirés à la hausse par les prix de l’énergie (+ 15,1 %) et par ceux de l’alimentation (+ 1,2 %). En revanche, les prix des services diminuent.

Sur 13 mois, les prix augmentent de 4,1 % à Mayotte. Les données ne portent pas cette fois sur une année glissante (les 12 derniers mois), « du fait de l’absence de relevés de prix à Mayotte en février et mars 2021 en lien avec la crise sanitaire de la Covid-19 », explique l’INSEE, « les évolutions en glissement annuel sur 12 mois de février 2021 à février 2022 ne peuvent être diffusées pour Mayotte dans cette publication ».

Les prix de l’énergie augmentent très fortement (+ 15,1 %), les prix des hydrocarbures enregistrent une hausse significative (+ 5,1 %). Les prix de l’alimentaire croissent aussi (+ 1,2 %), en particulier ceux des viandes et volailles (+ 3,1 %).

En revanche, les prix des services reculent en février (- 1,0 %) : les tarifs des transports et communications diminuent (- 3,9 %), tirés par ceux du transport aérien.

Evolution en glissement annuel de l’indice des prix (INSEE)

Les grands fautifs ce sont donc les hydrocarbures, qui augmentent de 15,1% sur le mois de février, et de 28,6% sur les 13 derniers mois. Portant l’inflation sur cette période à 4,1% à Mayotte, qui touche prioritairement les produits alimentaires, +5,6% et le tabac, +9,1%.

Si les prix des billets d’avion ont chuté en février, habituel en cette période creuse d’entre-deux vacances dans la région, mais ça ne va pas durer. La facture de carburant représente un quart du coût des compagnies aériennes. Certaines l’ont acheté au bon moment, leur donnant une « couverture » acceptable au moment de la hausse. Mais celle du kérosène ne semble pas prête de mollir,  en raison des répercussions du conflit russo-ukrainien sur les approvisionnements en carburants. « On peut s’attendre à une répercussion sur les billets », a reconnu le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Certaines compagnies ont même annoncé un surplus pour les voyageurs ayant déjà acheté leurs billets.

A.P-L.

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