Crash du Cessna aux Comores : le gouvernement comorien fait appel au BEA français

Jour après jour, la compagnie aérienne AB Aviation informe des efforts entrepris pour retrouver des traces du Cessna 208B qui s'est crashé en mer à moins de 3km de l'aéroport de Moheli (Comores) le 26 février. Des recherches qui se compliquent avec le temps qui passe, et qui nécessitent des moyens supplémentaires.

Depuis le début des recherches, seuls quelques morceaux d’épave de l’appareil ont été repérés par les gardes-côte samedi, “et quelques bagages dans la région de Djoiezi (Mohéli)”, indiquait le site de AB Aviation.
Des plongeurs accompagnés des gardes côtes comoriens tentent de quadriller la zone supposée de l’accident au large des côtes de Djoiezi, Mohéli. « À ce stade aucun passager ni membre d’équipage n’a été retrouvé », informait lundi soir la compagnie.
Un directeur d’enquête a été nommé, Jean-Marc Heintz, ancien directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile des Comores, nous indique notre correspondant aux Comores. Une enquête qui sera compliquée par l’absence de boite noire dans les appareils de type CESSNA, informe nos confrères de Mayotte la 1ère. Ce qui aurait permis d’accéder aux informations liées au vol.
Ce mardi soir, le gouvernement comorien annonçait faire appel au BEA, Bureau d’enquêtes et d’analyses, de la France. Il s’agit de l’autorité française responsable des enquêtes de sécurité pour les accidents et incidents graves impliquant des aéronefs civils.
Le ministre des Transports, Ahmed Ali Bazi, a fait savoir que le gouvernement comorien a fait appel aux services du BEA pour retrouver le fuselage et les corps. « Nous avons fait appel à tous nos partenaires dont la France pour nous accompagner dans les opérations de recherches du fuselage et des corps », a-t-il déclaré au cours d’une conférence qui a eu lieu ce mardi soir à Fomboni à Mohéli.
A. P-L.

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