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Les conditions pour devenir sous-officier de gendarmerie comme la dernière promotion incluant 6 Mahorais

Protéger, interpeller, sécuriser et défendre les citoyens... Ces 4 missions principales d'un sous-officier, six mahorais issus du recrutement 2020 du commandement de la gendarmerie de Mayotte vont pouvoir les mettre en pratique pour avoir réussi leur formation en école de sous-officier de gendarmerie (ESOG) à Dijon.

Pour passer le concours de sous-officier externe , il faut être de nationalité française, avoir effectué la JAPD ou la JDC, être titulaire du baccalauréat (ou d’un diplôme ou titre classé au moins niveau 4, et être âgé de 18 ans au moins et de 35 ans au plus au 1er janvier de l’année du concours, ou bien le concours  interne comme les 6 jeunes mahorais, dans ce cas si vous êtes déjà gendarme adjoint, vous devrez justifier au 1er janvier de l’année des épreuves d’au moins un an de service, si vous êtes déjà adjoint de sécurité de la Police nationale, vous devrez également justifier au 1er janvier de l’année des épreuves d’au moins un an de service, vous pouvez être réserviste de la gendarmerie nationale, ou militaire d’une autre force armée, à condition de pouvoir justifier au 1er janvier de l’année des épreuves d’au moins quatre ans de service et être encore sous contrat le jour de l’épreuve, et être âgé de 18 ans au moins et de 35 ans au plus au 1er janvier de l’année du concours.
A l’issue de la cérémonie de fin de formation ce 14 janvier 2022, on sait dans que les 6 mahorais reçus vont servir dans la gendarmerie départementale (GD), la gendarmerie mobile (GM) et la garde républicaine (GR).
Originaire de Boueni, Bacari Idi a exercé le métier de surveillant pénitencier durant 6 ans avant d’entamer une reconversion au profit de la gendarmerie. Devenu réserviste en 2018, il a choisi la voie interne pour le concours sous-officier de gendarmerie (SOG). Désormais, il servira en gendarmerie mobile au sein de l’escadron 34/7 de Troyes.
Originaire de Tsingoni, Andhume Mouslim a également opté pour une reconversion en se présentant au concours interne SOG après 10 ans dans l’armée de terre. Désormais, il servira en gendarmerie départementale au sein de la compagnie de brigade de la compagnie de Chalons en Champagne
Originaire de Chiconi, Aboubacar Mze Djoumoi a été employé en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) à la brigade de gendarmerie Mzouazia (976) avant de se présenter au concours interne SOG. Désormais, il servira en gendarmerie départementale au sein de la compagnie de Luneville.
A Mayotte, les gendarmes travaillent aussi à la sécurisation des transports scolaires

Originaire de Sada, Toihirdine Nassuhdine a été employé en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) à la brigade de gendarmerie transport aérien de Pamandzi (976) avant de se présenter au concours interne SOG. Désormais, il servira en gendarmerie mobile au sein de l’escadron 31/7 Reims.

Originaire de Choungui, Anli-wafa Mcolo a servi en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) au peloton d’intervention de Koungou (976) avant de se présenter au concours interne SOG. Désormais, il servira au 2ème régiment d’infanterie de la garde républicaine à PARIS.
Originaire de Chioni, Abdourahim Darouctouni a été employé en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV) à la Brigade nautique de Pamandzi (976) avant de se présenter au concours interne. Désormais, il servira en gendarmerie mobile au sein de l’escadron 29/1 de Drancy.
Le colonel Capelle, commandant la gendarmerie de Mayotte constate « que cette réussite, pour chacun des lauréats, résulte d’un travail acharné et d’une détermination sans faille » et leur adresse ses chaleureuses félicitations et leur souhaite une longue et riche carrière ».

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