Les postes d’adultes relais sont réservés à des personnes d’au moins 30 ans sans emploi. Dans le cadre de ses missions, le GIP Maore Ouvoimoja accompagne la montée en compétences des acteurs de la politique de la ville et de la cohésion sociale de Mayotte.
Il propose ainsi en lien avec la préfecture de Mayotte et le soutien financier de l’ANCT (Agence Nationale de la Cohésion des Territoires), un plan de professionnalisation à destination des médiateurs en dispositif « adulte-relais ».
Le plan départemental de professionnalisation des adultes-relais est le produit d’une mobilisation partenariale pour favoriser l’insertion professionnelle des médiateurs en dispositif adulte-relais entre APIFPAM, CIBC OI, AKTO de Mayotte et le CNFPT de Mayotte.
Ce plan se compose de 5 volets :
– Sessions de formation « métier » (13 modules)
– Accompagnement à la mobilité professionnelle
– Valorisation des ressources existantes
– Ateliers d’échanges de pratiques professionnelles
– Organisation d’une journée départementale des adultes-relais.
Un emploi tremplin pour les bénéficiaires du dispositif
Les emplois adultes-relais s’inscrivent dans une démarche sociale et professionnelle pour faciliter l’insertion des publics éloignés de l’emploi résidant en quartier prioritaire politique de la ville (QPV). Une fois sur le poste, ils doivent être accompagnés par leur employeur pour développer leurs compétences. Cet accompagnement se construit sur deux axes, le premier est assuré par la hiérarchie et la structure conventionnée, il faut donc que les mairies, associations ou entreprises qui les emploient le mettent en place, et le second est piloté par le GIP Maoré Ouvoimoja, centre de ressources politique de la ville et cohésion sociale dans le cadre du plan de professionnalisation.
Ce jeudi 25 novembre 2021, le Centre de ressources politique de la ville en collaboration avec AKTO et le CNFPT lancent le 1er volet du plan de professionnalisation des adultes-relais. Les 13 modules de formation seront financés par le CNFPT pour les 50 médiateurs en collectivité territoriale et par l’opérateur de compétences AKTO pour les 35 en structure associative.