Après les deux récentes à Koungou et en Petite Terre, les opérations de lutte contre l’habitat illégal se poursuit. Ce mercredi, le préfet Jean-François Colombet a ordonné la démolition de 165 cases implantées de manière illicite dans le village de Miréréni, à Chirongui.
« Tous les occupants de ces habitations illégales ont fait l’objet d’une enquête sociale et ont reçu des propositions de relogements temporaires, que 7 personnes ont d’ores et déjà accepté », indique la préfecture. On sait que beaucoup d’habitants préfèrent être temporairement relogés dans de la famille proche plutôt que d’accepter des solutions de relogement qui les éloigneraient de leurs lieux de vie. D’autre part, le nombre de logements sociaux est encore insuffisant pour reloger toutes les familles. « 66 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés, et seront reconduits dans leurs pays ».
Cette opération répond aux conditions d’habitation irrespectueuses de la dignité humaine et des risques graves pour la salubrité et la sécurité des occupants et les tiers, la plupart des logements étant privés d’eau courant et d’électricité aux normes.
« En outre, la libération du site permettra à la commune de débuter immédiatement les travaux de construction d’un complexe sportif financé par l’Etat. »
La lutte contre l’habitat illégal continue à être une des priorités affichées du préfet, qui vise aussi « ceux qui en tirent profit depuis de longues années ». La commune de Chirongui a également apporté son concours.
« Au terme de cette opération, ce seront donc 661 cases illégalement implantées qui auront été détruites à Mayotte depuis le 1er janvier 2021. Ces opérations se poursuivront. »