Les axes phares de ce projet de loi défendu par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, portent sur la réduction du délai de traitement des demandes d’asile, de l’expulsion du territoire de ceux qui en sont déboutés alors que jusqu’à présent environ 80% d’entre eux restaient sur le territoire, et l’amélioration de l’accueil de ceux qui obtiennent le statut de réfugiés.
Un millier d’amendements doivent être examinés jusqu’à ce vendredi 20 avril. Certains dénoncent l’ouverture au marché du travail aux demandeurs d’asile (à partir de six mois contre neuf actuellement), d’autres l’évolution du « délit de solidarité » pour certaines personnes venant en aide aux migrants. Des associations craignent également que ce texte porte atteinte aux droits des étrangers.
Nous avions déjà évoqué le refus de Gérard Collomb d’interdire le placement des enfants en rétention, notamment à Mayotte, où 4.000 mineurs ont été placés au CRA en 2017.
Un débat qui se tient toute la semaine à l’Assemblée nationale, alors que les élus mahorais sont à Paris pour s’entretenir avec le premier ministre, notamment des problèmes migratoires à Mayotte.