La plainte déposée par la Cimade et les autres associations venues dénoncer la situation d’insalubrité des occupants de la place de la République, a donc été rejetée. Formulée en référé, c’est à dire en urgence, elle s’éteignait dès lors qu’à l’audience la préfecture avait annoncé le placement de ces personnes: « en l’état, ces nouvelles conditions d’hébergement, qui doivent normalement assurer aux intéressés des conditions décentes de nature à prendre en compte leurs besoins élémentaires, ne permettent plus de caractériser une situation d’urgence », indique le juge Chemin.
Un jugement basé sur « une convention (qui) allait être signée pour formaliser cet accord au terme duquel le propriétaire du gîte
accepte d’accueillir gratuitement pendant le ramadan ces personnes, au nombre de 130 dont 70 enfants, 42 femmes et 18 hommes, l’Etat prenant à sa charge en contrepartie l’aide alimentaire. »
D’autre part, ni la préfecture ni la mairie de Mamoudzou, n’auront à leur charge les frais de justice supportées par les associations.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte