Alors que la première édition du Mois du conte s’est ouverte le mercredi 1er juin, une scène ouverte était organisée à la médiathèque de Bandrélé. L’occasion pour Assani M’Chindra-Mari, délégué aux affaires scolaires de prendre la parole, en remplacement du maire de la commune. « Le Mois du conte met à l’honneur les contes mahorais et la tradition orale », félicite-t-il avant de poursuivre, « le conte a un fort pouvoir éducatif qui cultive l’imaginaire et vivifie la morale ».
Sauvegarder et mettre en valeur la tradition orale
Durant tout le mois, des lectures seront proposées dans le réseau de lecture publique de Bandrélé, qui en plus de la médiathèque est composé de la bibliothèque de Nyambadao et celle de Mtsamoudou. « Les temps forts seront à Bandrélé », précise Djamilat Mze, du service culture de la mairie, tels que la veillée conte du samedi 18 juin ou encore les spectacles avec la compagnie Ari / Art à l’ancien foyer de la commune. « Les activités sont ouvertes à tout le monde, il n’y a pas de public spécifique », détaille-t-elle avant de concéder que « le samedi, il y a quand même plus d’enfants, puisque les grands se retrouvent au terrain de football ».
Les activités qui se tiennent habituellement, à l’instar des « mercredis jeux », vont intégrer la thématique du conte. « Ce qui est formidable avec le conte c’est qu’il est accessible à tout le monde. Pas besoin de savoir lire ou écrire pour se l’approprier », précise Djamilat Mze. Néanmoins, pour ceux qui le souhaiteront ou le pourront, des ateliers d’écriture seront proposés les vendredis 3, 10 et 17 juin à la médiathèque de Bandrélé.
Éveiller la jeunesse de la commune Bandrélé
Après une matinée consacrée à l’heure du conte numérique de 10h à 11h, les enfants ont
pu assister ce samedi à la lecture de devinettes en shimaore ainsi que des proverbes à la médiathèque de Bandrélé. Un spectacle de chakacha, danse traditionnelle mahoraise a également été proposé. La soixantaine d’enfants présents ont également assisté à une représentation artistique concernant la vie du poète Arthur Rimbaud et de son poème « Le bateau ivre ». Une manifestation qui invite les plus petits mais également les plus grands au voyage de l’esprit et à l’échange puisque, comme le souligne Djamilat Mze « chaque conte a une morale ».
Pierre Mouysset