Dans un communiqué, Départements de France évoque des dégâts humains et matériels « considérables » à Mayotte. Et souligne le défi qui attend notre territoire, qui faisait déjà face à un sous-développement des infrastructures, « tant au niveau de la production et de la distribution d’eau potable qu’en matière d’urbanisme ». Se rajoutent désormais « la course de vitesse pour sauver des vies », et un anéantissement de nombre d’établissements, comme les établissements scolaires qui nécessiteront « de très lourdes réhabilitations ».
Après la période d’urgence, l’association des départements français présidée par François Sauvadet, indique vouloir débloquer moyens matériels et compétences « en concertation étroite avec Ben Issa Ousseni », pour détacher des équipes nécessaires au renforcement des moyens d’action, en coordination avec Cyrille Melchior, président de la commission outre-mer des Départements de France.
Un soutien des départements bienvenu car ils sont pourtant moins concernés par la reconstruction que les Régions, mais qui correspond au statut de collectivité unique qu’est Mayotte. Des Régions ont également fait part de leur solidarité.
C’est un « remerciement chaleureux » que leur adresse en retour le président du Conseil départemental de Mayotte, qui s’adresse également à tous, municipalités, citoyens, associations ou entreprises, « qui ont manifesté leur solidarité par des dons ou des messages de soutien ». Il fait part de sa « gratitude sincère et émue ».
« Votre aide précieuse, représente une source d’espoir pour notre population qui fait face à des pertes considérables, tant humaines que matérielles. Cela illustre les liens forts qui unissent Mayotte à la République et au reste de la France », précise-t-il en notant que « le chemin vers la reconstruction sera long et difficile », mais possible grâce « au soutien de l’Etat et de notre Nation ».