L’action menée au cours de cette semaine est la suite logique de la politique de renaturation des espaces qui sont peu à peu grignotés par les cultures illégales.
L’opération de ce lundi à la pointe d’Handrema (commune de Mtsamboro), se tenait en présence du préfet Bieuville, de la DAAF, de la DEALM et du Conservatoire du littoral, de la gendarmerie et des agents du CD. Il s’agit d’une zone où le foncier appartient pour partie au Conservatoire du littoral et pour l’autre au Conseil départemental. Seule la presse audiovisuelle était conviée.
« Ces dernières années, il a été constaté une dégradation nette de la richesse écologique et de la biodiversité de la pointe d’Handréma », indique la préfecture qui précise que cela c’est accéléré ces derniers mois, « sous l’effet de cultures qui fragilisent et détruisent les sols, et par la présence de cases en tôles occupées de manière ponctuelle par des étrangers en situation irrégulière ».
Il s’agit donc de détruire une vingtaine de cases construites illégalement et occupées de manière ponctuelle par des étrangers en situation irrégulière, et d’autre part, de repérer des cultures plantées illégalement sur des terres publiques, sans autorisation d’exploitation afin de lancer la renaturation de ce lieu.
Lors de cette première journée, un tiers des habitations illégales a été détruit, l’opération se poursuit sur la semaine.
Les services de l’Etat ont fait cesser tout brûlis sur site, et mettent en place un processus de réattribution des terres selon un procédé encadré pour les exploitants non propriétaires du foncier.