Organisée par l’Amicale des sapeurs-pompiers de Petite-Terre, la soirée a pris des allures de bal des pompiers, renouant avec une tradition chère au monde du secours. « Pour nous, c’est un bal de pompier. Normalement, on avait l’habitude de le faire tous les ans dans les autres casernes. Et cette fois-ci, c’est l’Amicale de Petite-Terre qui a décidé de le faire ici », a expliqué Ahmed Soilihi, président de l’amicale.
Initialement pensé comme un gala, l’événement a finalement conservé son esprit festif et populaire, malgré les contraintes rencontrées en amont. « On avait prévu de faire un gala cette année, mais malheureusement, par rapport aux sponsors, on n’a pas pu le faire. Mais on a quand même maintenu le bal des pompiers », a-t-il ajouté.
Une soirée rythmée par les artistes locaux
Dès le début de la soirée, la musique a donné le ton avec l’orchestre Jumbo Musique de Petite-Terre accompagné du chanteur Chaldi, artiste originaire de Chirongui. La fête s’est poursuivie par l’animation du DJ, maintenant l’ambiance de la fête. Les convives ont également profité d’une restauration sur place et d’espaces dédiés, notamment pour les invités VIP, dans une organisation pensée pour accueillir un large public.
Un événement soutenu localement
L’organisation de cette soirée festive portée par l’Amicale des sapeurs-pompiers de Petite-
Terre a également pu compter sur le soutien de plusieurs partenaires. Parmi eux, figurent le comité du tourisme, les mairies de Pamandzi et de Dzaoudzi-Labattoir, l’intercommunalité de Petite-Terre, S.A.D Ingénierie, spécialisée dans la conception et la réalisation de travaux, Bakala-Fils, acteur reconnu du secteur des services et du bâtiment, et ITK Imprimerie, basée à Madagascar et Mayotte.
Une première édition, et après ?
Si l’ambiance a tenu toutes ses promesses, la suite reste à écrire. « Pour une première, on va déjà laisser passer celle-là. On fera le bilan, et s’il faut envisager de le refaire, pourquoi
pas ? », a conclu le président, ouvert à l’idée d’inscrire ce rendez-vous dans la durée. Au-delà de la fête, cette nuit a surtout rappelé le lien fort entre les sapeurs-pompiers et la population de Petite-Terre : un moment de partage, de reconnaissance et de proximité, où la caserne est devenue, l’espace de quelques heures, le cœur battant de la vie locale.
Nayar Saïd Omar


