Lors du Salon des maires et des collectivités locales, le 19 novembre à Paris, l’association Unigaïa Solidarité, Les Canalisateurs et Les Éco-Maires ont présenté l’opération de solidarité « 500 fontaines pour Mayotte », destinée à répondre de manière durable à la crise de l’eau qui touche le département.
Des solutions « pérennes, écologiques et économiques »
Selon le communiqué, cette action vise à apporter « des solutions d’urgence pérennes, écologiques et économiques » face à une situation où « un tiers de la population (…) n’a pas accès à l’eau potable » et où « le coût d’une bouteille d’eau en plastique (est) trop élevé pour les Mahorais ». L’initiative entend remplacer l’afflux de bouteilles d’eau utilisé lors du pic de la crise, une réponse jugée « non pérenne et désastreuse sur le plan environnemental ».
Les partenaires ont officialisé le lancement du projet lors d’une intervention réunissant notamment Christophe Ruas, vice-président des Canalisateurs, Jean-Luc Aigoin, président des Éco-Maires, Serge Broch, président d’Unigaïa Solidarité, Hugues Makengo, directeur général de Mlezi Maore (groupe SOS), et Madi Souf, président de l’Association des maires de Mayotte.
500 fontaines, 50 000 euros
Acheminées par bateau le 20 octobre, les fournitures comprennent « 500 fontaines familiales à ultra filtration » capables de produire « 100 litres par jour », ainsi qu’« 1 fontaine collective » pour les établissements scolaires, affichant « un potentiel de 100 litres par heure, soit 8 000 litres par jour ». Les premières distributions ont été assurées fin octobre par Mlezi Maore et l’Union départementale des CCAS.
L’opération est financée par Les Canalisateurs et « 34 de ses entreprises adhérentes », qui ont contribué pour « près de 50 000 euros ». Le syndicat rappelle avoir inscrit « de longue date la problématique de l’eau au cœur du changement climatique et de son engagement environnemental et social ». Les partenaires soulignent enfin que cette action s’inscrit en complément des efforts publics, avec le soutien de Mlezi Maore, de l’Office de l’eau du conseil départemental et de l’UDCCAS Mayotte.


