Par communiqué de presse, la présidente du Collectif, Safina Soula, rappelle que cette situation est loin d’être nouvelle, remontant même quelques 2 décennies en amont, et que cette saturation, tel un effet domino, engendre avant tout un nivellement par le bas, notamment au regard du taux de réussite des bacheliers mahorais qui est « le plus bas de France ».
Pour enrayer ce phénomène démographique dans les enceintes scolaires et lutter contre « les inscriptions frauduleuses d’enfants en situation irrégulière qui constituent le motif principal de la saturation des écoles » selon le Collectif, il est demandé d’appliquer scrupuleusement les conditions suivant :
- Respect de la loi : chaque élève étranger inscrit, doit justifier d’un titre de séjour régulier et d’une adresse de domiciliation valide et d’un carnet de vaccination à jour ;
- Respect de la limitation du nombre d’enfants inscrits par classe : effectif de 25 élèves maximum ;
- Et compte tenu de la crise hydrique, les écoles ouvertes accueillant les élèves, doivent être alimentées en eau durant les heures de cours.
Une rencontre avec les maires est donc prévue ce mardi 22 aout, à 14, en la mairie de Mamoudzou qui sera suivie d’une entrevue avec le préfet, Thierry Suquet, en fin d’après-midi.
Pour informations des modalités d’inscription d’un élève dit étranger, cliquez sur le lien suivant