Grande fête religieuse chez les musulmans, Aïd el-Kebir commémore le sacrifice demandé par Dieu à Abraham d’égorger son propre fils. Une façon d’éprouver sa foi et de placer sa confiance en Dieu qui l’a alors gracié, et remplacé par un mouton par intermédiaire de l’ange Dribril (Gabriel chez les chrétiens)
Bien que l’Aïd el-Fitr qui signe la fin du Ramadan soit davantage fêtée, l’Aïd el-Kébir est bien considérée comme la fête majeure chez les religieux musulmans. Un peu comme chez les chrétiens qui mettent l’accent sur la fête de Noël quand le sacrifice de Jésus à Pâques est bien le moment fondateur de leur foi.
Pour louer le Créateur, les musulmans sacrifient pour l’Aïd el-Kébir des moutons, cabris, bœufs etc. , pour partager en famille et en faire profiter aussi ceux qui sont nécessiteux. C’est l’acte de partage qui est valorisé.
Cela se traduit en France par l’abattage de plus de 100.000 moutons, alors qu’à Mayotte, le cheptel ne le permet pas et incite à la diversification. Beaucoup tuent une poule à cette occasion. C’est une occasion de prier et de se retrouver.
Comme le 1er janvier et le lundi de Pâques, à Mayotte, l’Aïd el-Kébir est un jour férié et chômé, c’est à dire non travaillé. En cas de travail, une indemnisation égale à 100 % de la journée travaillée est accordée au salarié.
Bonne fête de l’Aïd à tous !