C’est un combat qu’il ne cesse de mener: le président du Medef Mayotte veut bien toutes les transpositions de code du travail qu’on veut, pourvu qu’il ait sa zone franche globale, à fiscalité et charges allégées pour les entreprises.
C’est ce qu’il va défendre auprès de la ministre des Outre-mer qu’il rencontre aujourd’hui à 19h : « Pour une durée de 10 ans de 2016 à 2025″, précise-t-il, » pour aider les entreprises à supporter l’effort que leur demande le gouvernement par l’accord de fin de grève le 15 avril, attirer de nouveaux
investisseurs économiques et favoriser la création d’entreprises par les jeunes Mahorais porteurs de projets, tout en attirant les médecins généralistes et spécialistes nous faisant défaut. » Et dans la loi de finances rectificative 2016 si possible !
Il va parler sécurité évidemment, « avec au minimum la multiplication par deux des effectifs (dont un commissariat à Kaweni) et la généralisation de la vidéo-surveillance des quartiers. Nous demandons la possibilité d’armer les Polices Municipales et les sociétés privées de sécurité selon des normes à définir sous l’autorité du Ministère de l’ Intérieur. » Une réflexion est actuellement menée sur ce sujet par la préfecture de Mayotte.
Porte-parole de la souffrance des entreprises locales, il compte demander un redémarrage fort de la commande publique, une tendance opposée à la politique gouvernementale actuelle, appuyé par la mise en place de l’observatoire de la commande publique en lien direct avec le Gouvernement, et la Systématisation de l’indice mahorais dans les marchés publics locaux.
C’est la situation de Mayotte qui l’a poussé à solliciter cette rencontre : « une économie fragilisée par deux mouvements de grève (2011 et 2016) et une commande publique quasiment à l’arrêt.