S’exprimant sur les barrages qui n’ont pas bougé d’un iota depuis hier, le porte-parole du gouvernement expliquait aux journalistes que « les barrages ne sont pas encore à ce stade entièrement levés mais on a de bonnes raisons de croire que nous allons pouvoir progresser. En tout cas la situation connaît une amélioration au regard de la situation que nous connaissions il y a encore seulement 48 heures ». Les propos engagés hier pouvaient en effet le laisser penser.
Enfin, le porte-parole du gouvernement a été interrogé sur la venue ou non à Mayotte du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Il a indiqué qu’il n’avait pas connaissance de l’agenda du ministre de l’Intérieur, mais qu’Annick Girardin avait toute autorité pour mener les discussions concernant le dossier de Mayotte.
Alors qu’un journaliste soulignait que si le président Macron avait félicité Annick Girardin « pour son courage », il n’avait pas eu un mot pour les Mahorais, Benjamin Griveaux répondait que cela avait été fait lors d’un précédent conseil des ministres.
On aurait pu s’attendre en effet à une communication plus étoffée sur le dossier Mahorais à l’issue du conseil des ministres. On comprend à travers cette communication les difficultés qu’a rencontrées et ressenties Annick Girardin. Ce qui renforce ce que nous avions écrit : malgré toute la bonne volonté et l’empathie dont peut faire preuve cette ministre, la situation à Mayotte, considérée comme « grave » par Gérard Collomb ce mardi à l’Assemblée Nationale, doit être traitée à grande ampleur.
Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com