Le mardi 10 octobre aura lieu au niveau national une journée d’action et de grève dans la fonction publique, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales ce qui ne s’était pas produit depuis bien longtemps, rappelle la FSU, qui déplore de ne pouvoir organiser d’action à Mayotte en raison des vacances dans l’Education nationale. « Bien entendu, dans les autre secteurs et pour les personnels non enseignants en service, chaque gréviste est couvert par le préavis unitaire national que vous trouverez en pj. » (Lire Préavis unitaire 10 octobre 2017)
La grève vise avant tout à dénoncer les reculs salariaux planifiés par le gouvernement pour une fonction publique considérée uniquement sous l’angle des coûts. Très précisément, il s’agit d’éviter :
- le retour de la journée de carence en cas d’arrêt maladie,
- la hausse de la CSG non compensée pour les néo-recrutés,
- le gel du point d’indice qui annonce un nouveau recul du pouvoir d’achat,
- le danger que les mesures PPCR soient gelées en 2018, le PPCR ( parcours professionnels, carrières, rémunérations) est un ensemble de mesures de revalorisations salariales qui s’étalent jusqu’en 2023. Ces engagements pris sous l’ère Hollande sont menacés par le nouveau gouvernement.
- et enfin la suppression de la GIPA, pour rappel ce dispositif permettait aux collègues bloqués depuis plusieurs années au même échelon, d’obtenir une compensation financière.
Ces mesures si elles étaient appliquées auraient un impact non négligeable sur le bulletin de paie. Nous demandons que tous les engagements du PPCR soient tenus.
L’annulation de la visite du Ministre de l’action et des comptes publics à Mayotte est probablement lié à ce mouvement qui s’annonce fortement suivi. »
On sait déjà que les policiers d’Alliance Mayotte comptent descendre dans la rue à cette occasion.
