Fermé depuis 2017 pour cause de travaux de mise aux normes de ses installations, les portes demeurent toujours fermées cinq ans après. Interrogé en janvier de l’année dernière, le directeur de l’Office Culturel Départemental (OCD), Mohamed El Kabir souhaitait initialement une réouverture de l’établissement pour les vacances de Noël 2021. Ne restait alors selon lui que l’aménagement de l’accueil notamment la réception des bornes de cartes bancaires pour les ventes de billets.
« Les équipements commandés ont pris du retard à la livraison, c’est ce qui a généré une livraison beaucoup plus longue que prévue », témoigne un an plus tard le même directeur. La raison ? Les perturbations liées à la crise sanitaire. La phase de travaux aura permis, entre autres, de « réviser toutes les installations électriques », de mettre aux normes « les portes coupe-feu, le système d’incendie et d’alerte », de « remplacer les sièges » ainsi que résorber les problèmes de « climatisation, du désenfumage et de la sonorisation de la salle », détaille-t-il. En outre, toute la machinerie de projection ainsi que l’écran ont été remplacés.
Un fonctionnement visant l’équilibre des charges
Désormais, la salle compte 268 places dont 8 aménagées pour les personnes à mobilité réduite. Le cinéma propose un hall d’accueil aménagé composé d’écrans de diffusion de la programmation, visible depuis l’extérieur, de la mise en place d’une borne automatique d’achat de billet ainsi qu’une caisse avec monnayeur intégré. Concernant la vente et la réservation des places en ligne, Mohamed El Kabir l’assure « dès ce soir [mardi] on finit les paramétrages pour permettre à nos cinéphiles de réaliser leur opération ».
S’échelonnant de 5 euros, pour les personnes à mobilité réduite, jusqu’à 8 euros pour le plein tarif, les prix pratiqués doivent permettre selon président de l’OCD « de viser l’équilibre de nos charges ». Il abonde : « Des tarifs seront ultérieurement communiqués pour les groupes, les scolaires ainsi que les associations afin qu’ils puissent bénéficier de cette infrastructure ». En définitive, le rideau s’apprête à se lever sur une nouvelle scène d’expression culturelle, pour le plaisir de tout un chacun, en témoignent les propos, en janvier dernier, de Mohamed El Kabir qui souhaitait une programmation « qui permettra de toucher tout le monde ». Pour la séance inaugurale de ce vendredi 13 janvier le défi semble avoir été relevé avec la projection du film « Avatar 2 ».
Pierre Mouysset