« Ce genre d’activités nous font penser aux temps d’avant »
Mariane Amadi Ousseni, une jeune ayant participé à la marche au flambeau, était partagée entre joie et nostalgie comme elle nous l’explique : « ce genre d’activités nous plaisent beaucoup. Ça nous rappelle les temps d’avant. Comme vous pouvez le voir aujourd’hui petits et grands, fille et garçons sont tous réunis. Nous avons un parcours défini où nous allons marcher avec nos flambeaux allumés. J’ai vraiment hâte de commencer. «
« C’est la fête au village comme on dit »
La sécurité était au rendez-vous. Un dispositif réunissant gendarmes et policiers municipaux a veillé au bon déroulement de cette marche. Henry, policier municipal de Labattoir était à l’affût : « Tout le parcours est sécurisé et nous allons accompagner l’événement. Le départ se fera ici au parking à côté de Shopi puis nous passerons vers ciné 2000. Le point d’arrivée c’est à la mairie de la Dzaoudzi-Labattoir où d’autres festivités nous attendent. C’est la fête au village comme on dit et l’idée est que personne ne vienne gâcher l’ambiance. » Pari réussi puisque l’événement s’est déroulé sans à-coup.
Le « mfumo wa tarehi »* avait débuté ce vendredi avec plusieurs activités comme une course de relais pour les mamies, un mchogoro, et le légendaire « Ngoma ya gnombé »* pour conclure la soirée. S’en est suivie la marche aux flambeaux ce samedi. Pour ce dimanche 25 décembre, un carnaval a clôturé un week-end dont beaucoup se souviendront dans les années à venir. Le maire de Dzaoudzi-Labattoir n’a pas pu être joint pour des raisons de disponibilité. Mais son implication à lui et son équipe, notamment la maison de la culture, a été grandement loué par le grand public.
Houmadi Abdallah
*Ici, « mfumo wa tarehi » était le thème de la semaine culturelle et signifie « semaine de commémoration » ou « semaine pour se souvenir ».
*Ngoma ya gnombé signifie « tam-tam bœuf ». C’est une espèce de corrida et une des activités les plus emblématique de l’île de Mayotte.