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Les équipements sportifs: l’autre grand chantier

Constructions et extensions de collèges et de lycées forment le gros des chantiers du vice-rectorat. Mais les installations sportives comptent aussi pour 3 millions d’euros pour les deux prochaines années.

Six établissements du secondaire vont bénéficier de nouvelles installations sportives dans les deux prochaines années. «Notre idée est de mettre des équipements et du sport, là où il n’y en a pas», résume François Coux, le vice-recteur.

Le futur collège de la Kwalé à Tsoundzou avec ses équipements sportifs (crédits image : vice-rectorat)
Le futur collège de la Kwalé à Tsoundzou avec ses équipements sportifs (crédits image : vice-rectorat)

Le chantier le plus emblématique se situe à nouveau à Kawéni. La construction du collège K3 qui va ouvrir en septembre, se fait sur l’emprise qui avait été prévue pour les équipements sportifs du futur lycée. Du coup, le vice-rectorat a changé ses plans. C’est une nouvelle parcelle qui va être prochainement achetée au groupe Cananga (M. Bricolage). Sur 4.500 m², on devrait trouver un gymnase, des plateaux de sports collectifs, une piste d’athlétisme. «Ce seront, enfin, des bonnes conditions pour l’EPS et cet équipement va bénéficier à l’ensemble des élèves de la zone», promet François Coux.
L’enveloppe prévue pour l’ensemble de ces chantiers est de trois millions d’euros sur deux ans.

Des équipements ouverts à tous

Une fois construits, c’est évidemment l’entretien et la pérennité de ces équipements qui va être posée. Une inquiétude légitime, particulièrement à Kawéni, où des a priori pourraient conduire à imaginer de nombreuses dégradations. Pourtant, l’exemple des plateaux des collèges K1 et K2 tendrait plutôt à prouver le contraire.
Ces équipements ne sont pas fermés, une fois les scolaires partis. Leur usage est laissé libre pour tous ceux qui souhaiteraient en profiter.
«Bien sûr, cela nous a posé des questions. Mais nous avons choisi d’ouvrir en affichant clairement les rôles et les responsabilités de chacun», explique François Coux. Et ça fonctionne : «Dans cette zone en difficulté, il est occupé à 100%, j’ai presqu’envie de dire jour et nuit, et sans dégradations.»
RR
Le Journal de Mayotte

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