Bien qu’atténués à la pompe depuis ce 1er avril 2022 par les mesures gouvernementales, les prix des carburants ont connu une forte hausse en un peu plus d’un an. Et les transitaires du port, en charge de l’acheminement des marchandises, ont pris leur calculette pour relever leur surcharge carburant.
En se basant sur une hausse des prix du gazole de 31% en 15 mois, puisque passés de 1,15 euro au 1er janvier 2021 à 1,51 euro au 1er avril 2022, ils indexent leurs prestations de Transport de 7,4% à la hausse correspondant à « la pondération » des frais de carburant. « Le poste carburant est un critère prépondérant de notre structure de prix et nécessite de mettre en place une surcharge indexée sur l’évolution du prix des carburant ». C’est une des données qui les autorise selon la loi de pratiquer cette augmentation, l’autre étant le prix publié par le Comité national routier, « qui a bondi de 32,90% depuis le 1er janvier 2021 ».
Une mesure qui risque d’être inflationniste, les grossistes répercutant ensuite cette charge supplémentaire à leur distributeur impactant in fine le consommateur.
Une indexation applicable dès le 4 avril, « et révisable suivant les évolutions du prix du gazole publiés ».