« Jeudi 6 novembre, enfin de matinée, aux alentours de midi, de violentes attaques ont visé le lycée des Lumières, menées par des groupes de jeunes armés. Par mesure de sécurité, le plan particulier de mise en sûreté (PPMS) a été déclenché et l’établissement immédiatement confiné. La police nationale est rapidement intervenue », rappelle l’Académie de Mayotte dans un communiqué le vendredi 7 novembre au soir.
Plusieurs interpellations
« À 14h, compte tenu de la situation, les cours ont été suspendus et le ramassage scolaire a été adapté pour que les élèves puissent regagner leur domicile en toute sécurité. Les nuages de fumée des gaz lacrymogènes se sont propagées jusqu’aux écoles et établissements de Kaweni ».
« Vendredi 7 novembre, plusieurs affrontements entre élèves ont éclaté à l’intérieur du lycée. Le conflit s’est intensifié et s’est étendu à l’extérieur de l’établissement, nécessitant à nouveau l’intervention de la police nationale. Les élèves ont été évacués. Plusieurs interpellations ont eu lieu », poursuit l’Académie.
Suspension des cours samedi 8 et lundi 10 novembre
Afin de permettre une reprise des cours dans le calme, de garantir la sécurité des élèves et de restaurer des conditions de travail sereines pour les personnels, l’Académie a décidé de suspendre les cours du samedi matin 8 novembre et du lundi 10 novembre.
« Lundi 10 novembre, une délégation de représentants des personnels sera reçue par une équipe du rectorat notamment pour faire un point de situation sur la sécurité de l’établissement, dans la continuité du plan d’action climat scolaire engagé avant les congés
d’octobre », précise l’institution.
Enquête en cours
Une cellule d’écoute sera proposée aux personnels qui le souhaitent et les cours reprendront progressivement à partir du mercredi 12 novembre.
« Les auteurs des troubles feront l’objet de sanctions exemplaires : une enquête est en cours, et les procédures disciplinaires et administratives seront menées avec la plus grande fermeté ».
Reste à savoir si le retour des élèves sera possible le mercredi 12 novembre, les enseignants ont choisi d’exercer leur droit de retrait suite aux violences pour protester et demander des mesures de sécurité renforcées.


