La CGT Éduc’action Mayotte soutient la mobilisation du 10 septembre prochain

Dans un communiqué, le syndicat s’alarme des annonces budgétaires du gouvernement de François Bayrou qu’il considère comme « une violence inédite », et ce dans un contexte international dramatique.

Les mesures annoncées incluent notamment : La suppression de 2 jours fériés ; Le doublement des franchises médicales ; Le gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraité·e·s, et de toutes les allocations sociales (aides au logement, allocations familiales, allocation adulte handicapé…) ; Une réforme de l’assurance chômage ; La suppression de 3000 postes de fonctionnaires, prélude à des dizaines de milliers d’autres suppressions ; Des coupes budgétaires drastiques dans les hôpitaux, les écoles et la culture ; La volonté affichée de remettre en cause la 5ème semaine de congés payés et de précariser toujours plus les contrats.

La CGT Éduc’action exprime ainsi une profonde inquiétude face à ces mesures. « Si ce budget venait à être adopté, nos services publics ainsi que notre système de protection sociale déjà défaillant à Mayotte seraient considérablement affaiblis. Pour Mayotte, la situation serait d’autant plus critique, avec de violentes baisses de revenus (salaire indirect) alors que les prix y sont déjà beaucoup plus élevés ».

Le syndicat expose clairement ses revendications : la création et le maintien des acquis sociaux, l’amélioration des conditions de travail, l’augmentation des postes et des moyens pour l’école publique de l’Académie de Mayotte.

La CGT Éduc’action invite l’ensemble des syndicats de l’Éducation à engager le dialogue et à organiser la grève le 10 septembre 2025.

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

SMAE : Report à 20h ce soir de la remise en eau à Cavani – Mamoudzou

SMAE (Mahoraise des Eaux) informe les usagers du secteur...

Lycée des Lumières de Kawéni : les enseignants exercent leur droit de retrait face à l’insécurité

Après une semaine particulièrement violente, les professeurs du lycée des Lumières décident de se mettre en retrait pour alerter les autorités sur le climat d’insécurité.

Violences à Kawéni : les affrontements se poursuivent

Des violences récurrentes au lycée des Lumières de Kawéni obligent à évacuer les élèves et interrompent un projet théâtral et pédagogique à l’école Kakal.