Dans ce message, le sénateur regrette tout d’abord que cette réunion ait été organisée dans des délais très courts, ne permettant pas aux parlementaires d’assister en présentiel, « alors que le projet de loi sur la refondation de Mayotte traite de ce dossier de la piste longue, notamment dans sa dimension Débat public », écrit-il.
Par ailleurs, il considère que cette réunion a été convoquée dans un format inédit et « ne correspond pas au processus du Débat public qui a institué un comité de pilotage ad hoc ».
Il met également en cause la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) qui aurait selon lui « sciemment bloqué toute informations sur les études en cours depuis plus d’un an. Ce déni de concertation est totalement inadmissible et marque un certain mépris pour la population mahoraise et ses représentants. Autre preuve de cette attitude, c’est la transmission le 11 mai dernier de 130 dossiers très techniques de plus de 1000 pages aux parlementaires. Ces études auraient pourtant très bien pu être présentées en continu ce qui aurait permis une meilleure appropriation des enjeux du dossier par les représentants des Mahorais ».
Et d’ajouter, « je m’interroge sur cette pratique qui consiste à entraver une véritable concertation prévue par des textes législatifs, notamment quand on annonce en réunion mercredi que le débat public est terminé, anticipant une disposition législative avec l’article 19 ter qui n’a pas encore été votée par le Parlement ».