Le 10 avril dernier, en soirée, un barrage sauvage a été érigé par plusieurs individus, sur la route nationale 2, aux abords du village d’Ongoujou. Un gendarme a été violemment agressé par un groupe composé de six à huit individus, visages dissimulés et porteurs de machettes, couteaux, pierres et bâtons. Suite à cette agression, le militaire s’est vu délivrer une incapacité totale de travail de 30 jours.
Par ailleurs, un automobiliste était également victime d’une agression sauvage, au même endroit et par les mêmes individus, après que ces derniers lui aient jeté des pierres sur son véhicule, l’obligeant à le stopper et permettant aux agresseurs de s’en prendre à lui pour y dérober son portefeuille, téléphone et ordinateur portables, des vêtements et du parfum. Il s’est vu délivrer une incapacité totale de travail de 2 jours.
Aussi, sous la direction du procureur de la République, la Section de recherches de la gendarmerie nationale a interpellé, le 22 avril, un mineur âgé de 17 ans, inconnu de la justice, résidant sur la commune de Dembéni. Ce dernier a été placé en garde à vue où il a nié les faits, en dépit des éléments d’identification qui étaient retenus contre lui.
Hier, jeudi 24 avril, il a été présenté devant un juge d’instruction qui l’a mis en examen du chef de tentative de meurtre et placé en détention provisoire.
Le parquet rappelle que la fermeté sera appliquée à l’encontre de toute personne qui déciderait de se comporter sur la voie publique par la violence, dont l’une des conséquences directes, en cas d’identification, serait de solliciter son placement en prison, outre sa condamnation en cas de culpabilité déclarée.