17h30 : Manuel Valls reviendra en Petite-Terre à la rencontre des unités du groupe d’appui opérationnel (GAO) et des agents de la police aux frontières (PAF).
16h15-17h : Élisabeth Borne s’est déplacée sur le site de l’école modulaire de Hajangua, avant de rencontrer le président de l’Université de Mayotte et d’échanger avec les personnels de direction du collège de Dembéni.
« Selon les établissement les solutions sont différentes, mais le but est de remettre en état les établissements et d’organiser au mieux l’accueil des élèves. 75% des élèves sont rentrées dans le second degré, entre 50 et 55 % pour le premier degré. 95% des professeurs sont présents dans le second degré. Ils sont tous motivés, tous attentifs, et ont à cœur d’accueillir les élèves au mieux. L’objectif aussi c’est de créer des groupes de travail pour mettre en place des moyens pour attirer les professeurs à Mayotte et surtout les fidéliser pour qu’ils restent sur le territoire. On a fait le choix de démarrer prudemment pour que les professeurs soient attentifs aux élèves, et qu’ils puissent les orienter vers des cellules d’accompagnement si besoin. Dans tous les établissement, je pense qu’il faut être optimiste sur nos capacités de revenir sur la situation d’avant Chido », a déclaré la ministre.
15h15 : Manuel Valls a visité l’entreprise agro-industrielle Ekwali, sur la commune de Dembéni. 15 millions d’euros seraient prévus dans le projet de loi de finances 2025 pour relancer la filière agro alimentaire de l’île.
15h : La ministre de l’Education a été accueillie au sein de la cité scolaire de Bandrélé, qui accueille des collégiens, des lycéens et des étudiants jusqu’au brevet de technicien supérieur (bac +2). « Beaucoup d’élèves n’ont pas encore de fournitures scolaires. L’accès à l’eau, à la nourriture et aux vêtements est un problème pour les élèves à la maison », a rapporté une enseignante de BTS. Au sujet de l’accès à l’eau, le secrétaire général de la préfecture a déclaré : « L’objectif est de pérenniser l’usage de l’eau même s’il va rester des tours d’eau. Dans les établissements la priorité et que les élèves puissent avoir rapidement de l’eau potable. » Face à l’inquiétude des élèves ayant des examens cette année, le Recteur de Mayotte a déclaré que les évaluations allaient être « réadaptées », pour ne pas provoquer une « perte de chance » chez les élèves.
14h15 : Le ministre des Outre-mer a ensuite rencontré des membres d’associations locales et des médiateurs de proximité mobilisées dans le « dispositif de retour à la paix » (DPR) à Dembéni. « C’est un dispositif exemplaire. Ce travail de dialogue avec les jeunes la nuit est indispensable », a déclaré le ministre.
12h-13h : Manuel Valls s’est déplacé vers la mangrove de Bouéni, qu’il qualifie comme étant un « écosystème essentiel » de l’île. Le long de la route, près d’habitations en tôle, le ministre des Outre-mer s’est exclamé : « Il faut dégager les bangas et arrêter l’immigration irrégulière pour favoriser les projets pour les mahorais. »
12h-12h45 : Élisabeth Borne se rend au Lycée des Lumières de Kawéni, où 2830 élèves sont scolarisés. La ministre a rencontré les élèves organisateurs d’une vaste distribution de kits à 1€ à destination de l’ensemble des élèves du lycée, pour qu’ils puissent avoir accès à des produits de première nécessité (tels que de l’eau, du riz, de l’huile, etc.) Un autre groupe d’élèves a également permis la distribution de produits hygiéniques.
11h30 : À Chirongui, Manuel Valls a entamé une réunion avec les élus. L’environnement et notamment la protection de la biodiversité font partie des sujets abordés. Présent en visio, le maire de Chirongui a exposé au ministre des Outre-mer les problèmes environnementaux suite au passage du cyclone, notamment la destruction de la mangrove de la baie de Bouéni.
10h45 : La ministre de l’Éducation s’est rendue à l’école primaire T17 de Labattoir à la rencontre des personnels et des élèves. Au sein de cette école, des rotations de classes ont été mises en place pour permettre aux élèves de regagner leurs salles de classe mais également pour accueillir les 200 élèves de l’école voisine, Laza M’mze de L’abattoir, entièrement ravagée par le cyclone. Élisabeth Borne a échangé avec le maire de la commune et le directeur de l’école sur les conditions d’accueil des élèves et les conditions de travail des personnels. « On a des élèves qui ont faim soif, ils aussi besoin d’être rassurés après ce qu’ils ont vécu. On a des élèves ils ont tout perdu, pas de vêtements, pas de fournitures », a déclaré un enseignant. « Les fournitures sont arrivées sur l’île, elles commencent à arriver dans les écoles », a affirmé la ministre.
10h30 : Sur la route, entre Kani-Kéli et Chirongui, Manuel Valls s’est arrêté sur la route pour constater les dégâts laissés par le cyclone Chido puis par la tempête Dikeledi le 12 janvier dernier. « Je n’avais pas pu revoir ce secteur après le passage de la tempête tropicale intense. C’est l’occasion de voir tous les travaux qu’il faudra faire. On est en train de les lister.
Au-delà de la phase d’urgence, il faut passer à la phase de reconstruction du plan « Mayotte Debout » qui va durer plusieurs mois, voire plusieurs années, donc il faut être sur le terrain pour voir comment les choses se passent », a déclaré le ministre des Outre-Mer. Le général Facon, choisi pour être à la tête de la reconstruction de Mayotte, sera également sur le territoire pour une semaine.
10h20 : Élisabeth Borne est arrivée au Pôle aéronautique de Pamandzi pour échanger sur la stratégie de distribution des fournitures scolaires. La ministre a pris le temps de saluer les agents de la sécurité civile, de la Croix-Rouge française, les sapeurs-pompiers mobilisés et les militaires de la Légion étrangère. 130 palettes de fournitures scolaires ont été entreposées dans le bâtiment et seraient déjà en cours de distribution sur le territoire. Une deuxième vague de fournitures devrait arriver « dans les prochains jours. »
10h : Le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, est arrivé par hélicoptère au stade de M’Bouini. Pendant le cyclone, une importante coulée de boue s’était formée jusqu’au bord de la plage de M’Bouini.
9h30 : La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, est arrivée à Dzaoudzi, à la case rocher pour « un point sur la rentrée scolaire », en présence du secrétaire général de la préfecture de Mayotte, du recteur de l’académie de Mayotte, du directeur académique adjoint des services de l’Éducation nationale de Mayotte, du secrétaire général de l’académie de Mayotte, et des inspecteurs académiques « Mission Mayotte ».
Un mois et demi après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte le 14 décembre 2024, qui a lourdement impacté l’île, notamment ses infrastructures scolaires, le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls et la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, sont de retour sur l’archipel ce jeudi 30 janvier 2025, pour une visite de deux jours, afin de faire le point sur les engagements pris par l’Etat.
Lors de leur dernière visite, les 30 et 31 décembre 2024, plusieurs annonces avaient été faites pour accélérer la reconstruction de l’île et garantir une reprise scolaire dans de meilleures conditions. Mais sur le terrain, la tension était plus que palpable ces derniers jours, notamment à propos de la rentrée scolaire. De nombreux enseignants ont entamé un mouvement de grève dès le 20 janvier 2025, pour dénoncer une rentrée « bricolée », dépourvue de mesures de sécurité pour accueillir les personnels et les élèves dans les établissements scolaires dévastés par le cyclone. Alors que l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi d’urgence pour Mayotte mercredi 22 janvier 2025, la visite du ministre des Outre-Mer sera l’occasion de constater les avancées concrètes sur le département mais aussi les innombrables défis restants.