<p style="text-align: justify;">Les blocages politiques étaient tel à Chirongui, que la Chambre régionale des Comptes (CRC) était sortie de ses chiffres pour y aller de ses recommandations.</p>
<p style="text-align: justify;">A la suite de l’élection de Bihaki Daouda à la tête de la commune de Chirongui en mai 2022 en lieu et place d’Andanouni Saïd, destitué, <a href="https://lejournaldemayotte.yt/2024/07/05/justice-six-mois-de-prison-avec-sursis-pour-lancien-maire-de-chirongui-andhanouni-said/">une crise politique majeure était née</a> d’une scission de la majorité. L’opposition était parvenue à déchoir le maire de ses délégations, l’accusant d’une gestion dictatoriale. « La commune ne fonctionne plus que de manière dégradée », <a href="https://lejournaldemayotte.yt/2024/08/29/chirongui-quand-la-chambre-regionale-des-comptes-donne-des-indications-pour-sortir-de-limpasse-politique/">avait constaté la CRC</a>, en 2023, le conseil municipal n’avait pas voté son budget primitif, ni adopté son compte administratif 2022, c’est le préfet qui s’était chargé de l’arrêter.</p>
<p style="text-align: justify;">La CRC appelait à renouveler le conseil municipal. Il semble qu’un terrain d’entente ait été trouvé selon le maire, qui annonce ce mercredi une nouvelle majorité autour de lui.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans son communiqué, Bihaki Daouda accuse l’ancienne maire Hanima Ibrahima Jouwaou de tirer les ficelles, empêchant l’adoption des délibérations.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce mardi 15 octobre, le conseil municipal a accouché d’une nouvelle majorité, et d’un nouveau bureau politique, « afin de finir le mandat dans de meilleures conditions (…), mener à terme les projets en cours et installer les bases pour un développement harmonieux de la commune. »</p>