Transport scolaire – Préavis de grève pour le 8 octobre suite à la reprise des caillassages

"La France a pu protéger la sécurité des milliers participants et les français durant les Jeux Olympiques, et elle n'arrive pas ou ne veut pas protéger sa population dans ce petit département de France et des salariés qui assurent le service public", déplorent les syndicats de chauffeurs de bus.

<p style="text-align: justify;">L’intersyndicale FO transport et CFDT transport, à laquelle se joignent la CGT Ma, la CFE CGC, et la CFTC, appelle l’ensemble des conducteurs de la zone Nord, sud, Centre, Cadema, Petite Terre, les médiateurs, contrôleurs et personnels du réseau HALO à "appuyer sur le bouton stop pour tous ce qui concerne les transports de voyageurs", les syndicats exigent que « des mesures très fortes soient prises en terme de santé, d’hygiène et de sécurité pour l’ensemble des salariés".</p>
<p style="text-align: justify;">Un préavis qui fait suite à de nombreuses protestations pour demander à sécuriser les transports scolaires, ces 10 dernières années, sans résultats. "Nous ne comptons plus le nombre de protocoles de fin de crise qui ont été signés sans que nous ayons un apaisement de la situation au contraire, nous assistons à une montée en puissance de la violence qui a atteint des sommets inédits.</p>
<p style="text-align: justify;">La première des revendications porte sur la sécurité et fait suite à la reprise des caillassages contre les bus scolaires. Ils demandent au ministère de l’Intérieur "la mise en œuvre de moyens régaliens pour assurer la sécurité du personnel et des usagers sur la totalité du département, que toute personne liée à des faits de caillassages ou de violences en milieu scolaire soit interpellée et jugée avec sévérité, une application de loi dissuasive vis-à-vis des justiciables, et la création de métiers statutaires dédiés à la prévention en milieu scolaire et associatif".</p>
<p style="text-align: justify;">Les autres concernent la santé et la protection sociale des personnels victimes d’agression, avec une prise en charge "en temps réel et post-traumatique des conducteurs", et les mesures préventives de détection d’armes par palpation auprès des élèves empruntant les transports.</p>
<p style="text-align: justify;">Les revendications sont nombreuses, et s’adressent au président du conseil Département de Mayotte, autorité compétente en matière de transport scolaire, aux ministres de l’Intérieur, de la justice, du Transport, de la santé et des Outre-mer, aux parlementaires, au préfet de Mayotte, et aux directeurs de société de transport de l’île.</p>
<p style="text-align: justify;">Le préavis de grève pour le 8 octobre 2024 concerne "l’ensemble du personnel et sur l’ensemble des sites du réseau Transport Halo et interurbain du département de Mayotte" pour une durée illimité, et fait suite à "l’échec des discussions au terme de la période de préavis de négociation préalable".</p>
<p style="text-align: justify;">En attendant que ce préavis soit actif, un droit de retrait pourrait être exercé par des conducteurs sur certaines lignes.</p>
<p style="text-align: justify;">A.P-L.</p>

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