Mlezi Maore sensibilise la population à l’écomobilité et à la sécurité routière

L’association Mlezi Maore organisait ce vendredi une matinée de sensibilisation autour de l’écomobilité et de la sécurité routière à la MJC de Tsoundou 2, en partenariat avec la Cadema. L’un des objectifs de l’évènement était de faire découvrir à la population les modes de transports alternatifs comme le vélo ou le covoiturage.

<p style="text-align: justify;">Ce vendredi 20 septembre, c’était l’effervescence à la MJC de Tsoundzou 2. De 150 à 200 personnes, principalement des scolaires et des jeunes suivis par Mlezi, étaient réunies pour visiter les 7 stands autour de l’écomobilité et la sécurité routière installés par Mlezi et la Cadema. « Cette matinée répond à un triple objectif : la sensibilisation autour de ces thématiques, le rassemblement des différents acteurs de la mobilité pour créer une synergie commune et la découverte du service mobilité de Mlezi, créé en janvier 2024 », explique Nattidja Toibibou, la cheffe de service mobilité de l’association.</p>

<img class="size-medium wp-image-48677" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/09/Mlezi-2-300×225.jpg" alt="Mlézi, Cadema, Ecomobilité, sécurité routière" width="300" height="225" /> A la fin de la matinée, les acteurs de Mlezi et de la Cadema ont fait un bilan devant le public
<p style="text-align: justify;">En tant qu’association sociale, l’un des buts de Mlezi est de favoriser l’insertion. Or, pour cela, faciliter la mobilité est indispensable et l’association tente de proposer des modes de mobilité adaptés à la situation de chacun, en mettant l’accent sur l’écomobilité quand cela est possible. Pour cela, elle a fait la promotion des vélos et vélos électriques, en partenariat avec Mob’hélios, l’agence de location de vélos de Petite-Terre. L’association fait un gros travail d’accompagnement en proposant des « primes à vélos » pour que les personnes les plus précaires puissent faire l’acquisition d’un vélo et en proposant des formations pour apprendre à en faire. Elle incite également les jeunes à utiliser la navette mise en place par la Cadema et leur fait découvrir le covoiturage, notamment à travers l’application GariCO. « Nous allons d’ailleurs bientôt lancer une enquête sur le covoiturage pour déterminer quelle catégorie de la population utilise ce mode de transport et qu’est-ce qui freine les autres », précise Marion Frutoso, la directrice insertion de Mlezi.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le service mobilité de Mlezi : une aide majeure pour l’insertion</strong></p>

<img class="size-medium wp-image-48678" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/09/Mlezi-5-300×225.jpg" alt="Mlézi, Cadema, Ecomobilité, sécurité routière" width="300" height="225" /> L’équipe du service mobilité de Mlezi
<p style="text-align: justify;">Créé en janvier 2024, le service mobilité de Mlezi a pour objectif de lever les freins à la mobilité, et donc à l’insertion, des jeunes. Son auto-école sociale a été ouverte début 2022 et son garage solidaire, fruit d’un chantier d’insertion en mécanique auto, a été ouvert, d’abord en interne, puis aux particuliers et entreprises en septembre 2024. Situé à Combani, il est réservé aux personnes pouvant prouver leur situation de précarité. Ils bénéficient alors de prix solidaires. Le service mobilité propose également un « parcours mobilité » pour déterminer avec les jeunes quel mode de transport leur convient le mieux en fonction de leurs besoins.</p>
<p style="text-align: justify;">En parallèle, la DEAL s’est occupée de l’atelier consacré à la sécurité routière. Un enseignant en auto-école était présent pour leur montrer les panneaux essentiels à reconnaître pour ne pas avoir d’accident et les a sensibilisés aux dangers de la conduite sous alcool. Pour cela, des lunettes virtuelles simulant la vision d’une personne alcoolisée étaient proposées, conférant un caractère ludique à l’exercice.</p>
<p style="text-align: justify;">De plus, différents évènements autour de l’écomobilité sont proposés à Mayotte depuis quelques mois, prouvant que les acteurs politiques et sociaux du territoire la considèrent comme une solution majeure, à la fois pour réduire les embouteillages, mais aussi, et surtout, la pollution de l’île.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>N.G</strong></p>

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