Agression mortelle de Dzaoudzi : la vengeance comme mobile des coups de couteau

A la suite des coups mortels ayant provoqué la mort d'un jeune de 15 ans mercredi, le procureur de la République revient sur les circonstance du drame. Le recteur s'est rendu dans le lycée où était scolarisé la victime.

<p style="text-align: justify;">Il était environ 18h ce mercredi 11 septembre, quand la brigade territoriale de gendarmerie de Pamandzi était appelée pour une agression violente à coups de couteau contre deux jeunes</p>
<p style="text-align: justify;">Les gendarmes découvraient alors deux jeunes hommes blessés, nés respectivement en 2009 et 2003, donc de 15 et 21 ans. "Le plus jeune était inconscient. Ils étaient immédiatement pris en charge par les sapeurs-pompiers et conduits au CHM de Pamandzi", indique le procureur Yann le Bris, révélant que le plus jeune décédait à son arrivée au centre hospitalier. Il était scolarisé au lycée de Petite Terre. Le second pouvait rapidement quitter l’hôpital ses jours n’étant pas en danger.</p>
<p style="text-align: justify;">L’enquête était confiée à la brigade de recherche de Koungou.</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">L’audition des premiers témoins permettait rapidement d’identifier l’auteur présumé des coups de couteaux, un  jeune homme de 17 ans, "inconnu de la justice". Il se rendait de lui-même à la gendarmerie et reconnaissait être l’auteur des coups portés aux deux victimes. "Il expliquait avoir réagi violemment après avoir été victime d’un vol et d’agressions commises  par les deux victimes". Il s’agirait donc d’une vengeance à la suite de ces violences.</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">Une information judiciaire était ouverte et le prévenu était mis en examen des chefs de meurtre et de blessures volontaires avec arme ayant entraînées une ITT inférieure à 8 jours.</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">A l’issue de son interrogatoire de première comparution, il était placé en détention provisoire par le Juge des libertés et de la détention.</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">"Les investigations se poursuivront dans le cadre de cette information judiciaire pour connaître les circonstances exactes dans lesquelles les faits ont été commis."</p>
<strong>Les rumeurs mortifères des réseaux sociaux</strong>

<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/09/Lycee-Petite-Terre-.jpg"><img class="wp-image-48400 size-medium" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/09/Lycee-Petite-Terre–300×222.jpg" alt="" width="300" height="222" /></a> Le recteur s’est rendu dans l’établissement où était scolarisé le jeune décédé
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">De son côté, le recteur s’est rendu dans l’établissement pour apporter son soutien à la communauté éducative, "nous appelons chacun à faire preuve de responsabilité et de retenus en évitant notamment la diffusion de rumeurs sur les réseaux sociaux", invitait Jacques Mikulovic.</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">Une cellule psychologique a été mise en place dans la foulée au lycée afin de soutenir les élèves et le personnel fortement affectés par ce drame. Le recteur présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches de la victime.</p>
<p style="font-weight: 400;"><strong> A.P-L.</strong></p>

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