« Notre planète est aujourd’hui menacée et, vous les jeunes, vous représentez l’avenir de la protection de l’environnement et de la sauvegarde de la planète », a déclaré Archadi Abassi, le président de la Communauté de Communes de Petite-Terre. Accompagné des principaux élus communautaires, du sénateur Saïd Omar Oili et des représentantes du rectorat et de la préfecture, il a installé ce mercredi 21 août le Conseil Communautaire des Jeunes pour la Transition Ecologique de Petite-Terre. Les 19 jeunes présents ont reçu leurs écharpes officielles. Ils seront chargés de trouver des projets pour améliorer la prise en charge des déchets, réduire la pollution et la consommation d’énergie et réfléchir à toute autre thématique permettant de conduire Petite-Terre vers la transition écologique.
« Les 19 jeunes se réuniront environ tous les deux mois pour réfléchir sur des thématiques concernant la transition écologique que nous leur aurons préparées en amont », explique Chamssia Mohamed, la première Vice-présidente de la Communauté de Communes de Petite-Terre. « Ils devront se mettre d’accord sur une proposition que nous débattrons ensuite entre élus communautaires. Nous tenons vraiment à offrir à ces jeunes un espace de liberté et de créativité afin d’inclure leurs projets dans ceux de l’interco », poursuit-elle.
La transition écologique : un enjeu majeur pour Petite-Terre
« Ce Conseil Communautaire des Jeunes a pour objectif de préparer le territoire aux changements de demain. Il s’agit de penser global et d’agir local ! », précise Archadi Abassi, qui n’a pas caché son inquiétude quant aux questions écologiques pour le territoire de Petite-Terre. « L’usine de dessalement est menacée par l’érosion du littoral et les experts nous ont annoncé que, d’ici 10 ans, la piste de l’aéroport ne sera plus praticable. La vasière des Badamiers est elle aussi en danger, la construction de la station d’épuration doit absolument être faite ! », détaille-t-il dans son discours. « Nous devons absolument repenser notre façon de consommer, de produire, de nous déplacer », ajoute quant à elle Chamssia Mohamed, qui compte sur le Conseil Communautaire des Jeunes pour « ouvrir de nouveaux horizons pour notre île ».
Le sénateur Saïd Omar Oili est revenu sur la question de l’aéroport de Mayotte, qu’il tient absolument à conserver en Petite-Terre malgré les enjeux de submersion auquel il doit faire face. Pleinement engagé sur les questions de protection de l’environnement, il est membre de la commission sénatoriale « développement durable et aménagement du territoire ». Il s’est dit « prêt à accueillir les jeunes du Conseil Communautaire rapidement au Sénat ». Chamssia Mohamed nous a également confié qu’un voyage à Kigali au Rwanda, ville à la pointe en termes de propreté et de végétalisation, était également prévu en compagnie des jeunes. Des échanges avec l’ambassadeur sont d’ailleurs en cours en vue d’un éventuel jumelage. En bref, la Communauté de Communes de Petite-Terre place beaucoup d’espoir en sa jeunesse pour les questions relatives à la transition écologique !
N.G