Des responsables techniques de la Commission de l’Océan indien (COI) annoncent l’implication de l’organisation régionale dans la planification stratégique des projets financés par le Fonds Vert pour le climat (FVC). Une nouvelle saluée en raison des facilités qui pourraient naître dans la mise en œuvre des politiques communes de lutte contre les changements climatiques dans la zone et les projets associés aux différents programmes soutenus par le Fonds vert.
Une gestion coordonnée des projets climatiques dans la région
Gina Bonne, chargée de mission « Environnement et Climat » de la COI se félicite de l’aboutissement d’un long processus qui permettra d’accompagner les pays membres de la COI dans la formulation des projets climatiques « à fort impact environnemental » dans des domaines tels que « la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, les moyens de subsistances communautaires, les énergies durables, le transport et les infrastructures résilients, les services écosystémiques », selon un communiqué de presse publié il y a quelques jours et qui ajoute que « la COI figure ainsi parmi les rares organisations intergouvernementales d’Afrique accréditée auprès du FVC ».
Jusqu’ici, les gestionnaires du Fonds Vert pour le climat (FVC) travaillaient directement avec les Etats dans le cadre de la coopération classique. Mais en associant la COI, le FVC souhaite réanimer le leadership dans la zone et capitaliser les passerelles dont dispose la COI dans ses différentes politiques visant à accompagner les pays de la région à faire face aux conséquences des dérèglements climatiques. La Commission citera notamment le « Plan de développement stratégique 2023-2033 et bénéficiant d’un soutien additionnel de l’Agence française de développement et de l’Union européenne » et qui est censé soutenir les pays membres à se relever face aux défis posés par les changements climatiques, la sécurité alimentaire et maritime, entre autres.
On apprend « la signature d’un accord-cadre avec le FVC et la préparation d’un portefeuille de projets visant l’atténuation et l’adaptation de nos îles face au changement climatique », toujours selon le communiqué. « C’est grâce à l’implication effective et constante de l’ensemble des équipes du Secrétariat général que la COI a pu démontrer sa capacité à gérer des financements climatiques conséquents et qu’elle peut dorénavant faciliter l’accès à ces ressources importantes du FVC pour des projets permettant de relever le défi climatique dans nos îles », s’est félicitée Gina Bonne, citée dans le communiqué.
A.S.Kemba, Moroni