Comme tous les 11 Novembre, la France célébrait ce samedi l’Armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale. Toute la Nation honorait la mémoire des hommes et femmes morts pour la France.
En métropole, outre la cérémonie présidée par le Président de la République à 11 h sous l’Arc de Triomphe, le centenaire du 1er allumage de la Flamme du souvenir était également mis à l’honneur au cours d’un événement exceptionnel à 18 h, place Charles de Gaulle à Paris.
Les jeunes des Classes défense ont ravivé la flamme du Soldat inconnu
A Mayotte, le préfet Thierry Suquet a présidé la cérémonie en présence des autorités civiles, militaires, des anciens combattants, des volontaires du Service National Universel (SNU) et des classes de défense. La prise d’arme comprenait notamment sur les rangs un détachement de la gendarmerie de Mayotte. Le colonel Olivier Casties, commandant en second le COMGENDYT, représentait ce dernier au sein de la délégation d’autorités civiles et militaires.
C’est au son de la Marseillaise jouée Place Zakia Madi de Mamoudzou, que des jeunes du SNU et des classes de défense ont ravivé la flamme du soldat inconnu.
À cette occasion, deux élèves du collège de Labattoir ont lu une lettre d’un Poilu, adressée à la mère de ce dernier. Le Préfet de Mayotte a également transmis les messages du Ministre des Armées, M. Sébastien Lecornu, et de la Secrétaire d’État, Patricia Miralles, en vue de saluer toutes celles et ceux qui défendent la France.
Lecture de la lettre d’un Poilu à sa mère
« Ce moment symboliquement fort a permis, au travers du souvenir, de rappeler les valeurs de l’engagement et du sacrifice pour la patrie », souligne le commandement de la gendarmerie.
Le service des barges n’a pas démarré ce mardi 7 octobre malgré la réquisition préfectorale, entraînant des risques pour la continuité territoriale et les urgences, selon la préfecture.
Ce lundi, une grève illimitée a fortement perturbé les traversées entre Dzaoudzi et Mamoudzou. Les rotations ont été réduites, l’information aux usagers a manqué et la tension est montée aux débarcadères. Passagers et conducteurs ont attendu plusieurs heures sous le soleil pour espérer embarquer, dans une atmosphère d’incompréhension, de fatigue et de colère.
Derrière les chiffres de Bruxelles, une réalité physique et humaine saute aux yeux : Chido a pulvérisé un territoire déjà fragilisé. Si l’Union européenne accorde quatre fois plus à Mayotte qu’à La Réunion, c’est parce que le désastre y a été total — et structurel.
Le Togo, Maurice et les Seychelles, dans quelques mois, 6 volontaires du programme Territoires Volontaires (TeVo), rejoindront l'une de ces destinations pour une durée de 8 à 12 mois. Ce lundi 6 et mardi 7 octobre, ils préparent leur voyage lors d'un stage de deux jours au Comité Régional Olympique et Sportif de Mayotte.