Gecko, nouvelle revue de vulgarisation scientifique de la biodiversité du sud-ouest de l’océan Indien.

Le gecko, ce petit lézard arc-en-ciel qui tapisse vos murs à Mayotte, a inspiré l'association des Naturalistes qui a donné son nom à une revue de vulgarisation scientifique dédiée au vivant dans le sud-ouest de l’océan Indien.

Magazine semestriel et francophone, Gecko est né dans le cadre du programme international Varuna Biodiversité, une initiative conjointe de l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France, visant à promouvoir la préservation du vivant.

Choisis pour ses plus de 20 ans d’expérience dans la sensibilisation et la protection de l’environnement ainsi que dans l’étude et le suivi scientifique, les Naturalistes de Mayotte ont été sollicités pour concevoir et diffuser cette revue destinée à rapprocher décideurs, scientifiques, associations, entreprises, élus et citoyens autour des enjeux cruciaux liés à la biodiversité et à la protection de l’environnement.

Elle sollicite des contributeurs « dans une démarche participative, alternative, pédagogique et inspirante à travers une vision holistique de tous les enjeux de biodiversité ». Elle vise à créer un espace de sensibilisation, de rencontres et d’échanges de bonnes pratiques, animé par des acteurs de terrain engagés. Ainsi, la revue servira de plateforme ouverte pour catalyser des actions concrètes en faveur de cet environnement précieux.

Jean-Louis Etienne
Les premiers articles avec Jean-Louis Etienne en vedette

Développé depuis une trentaine d’années, le concept de hotspot ou point chaud de biodiversité est réservé aux régions qui abritent plus de 1 500 espèces endémiques – qui ne vivent nulle part ailleurs -, soit plus de 5 % des espèces terrestres recensées dans le monde, mais dont 70 % de l’habitat naturel a déjà été détruit sous l’effet de l’activité humaine.

Dans le sud-ouest de l’océan Indien qui englobe Madagascar, les Comores, Maurice, La Réunion, Mayotte, les Seychelles et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), 300 espèces figuraient comme menacées sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en 2022. « Il est devenu urgent d’agir pour protéger ces écosystèmes terrestres et marins riches et vitaux, puisqu’ils assurent la santé, la sécurité, la subsistance et l’activité économique de plusieurs dizaines de millions de personnes dans cette zone. »

Un site est également proposé, pour le consulter cliquer ICI.

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