Tahamida Ibrahim toujours en observation au CHM

Victime d’un barrage sauvage, en amorce de soirée ce vendredi 7 juillet dernier, l’état de santé de l’ex élue du canton de Sada, ne permet toujours pas de la laisser renter chez elle, par légitimes précautions au regard du choc de l’impact de l’objet contendant reçu au niveau de sa tête.

Une triste résultante d’agression supplémentaire qui met en lumière que personne n’est épargné dans ce quotidien conjugué sous le temps de l’aléatoire. Après un week-end  »animé » en bien des points, notamment dans cette zone centre, où plusieurs événements ont engendré l’intervention soutenue des forces de l’ordre. Pour le moment, aucun présumé coupable n’a été interpellé sur ladite zone de Kahani, aux dires des institutions concernées.

De son côté, Mansour Kamardine, député de Mayotte et ex binôme électoral de Tahamida Ibrahim, se dit bien évidemment choqué : « Au regard de l’état de son véhicule et de la violence dont elle a été victime, on est en droit de se demander s’il n’y avait pas une détermination de la tuer. La banalisation systématique de ces degrés de violence, au final gratuite, est insoutenable et cela prouve que personne n’est à l’abris. Ces routes à potentialités dangereuses de jour comme de nuit, avec des barrages réguliers, nous les connaissons depuis des années et pourtant rien ne change. Soyons réalistes, notre département est une sorte de prison à ciel ouvert où les honnêtes gens, par peur, ne sortent plus le soir et où les voyous circulent librement en dictant leurs lois. C’est aberrant ».

Au niveau du Conseil départemental de Mayotte, le président Ben Issa Ousseni vient de faire savoir par communiqué officiel « qu’il condamne avec la plus grande fermeté cette agression » rappelant par la même occasion « la nécessité de garder sur le territoire l’ensemble des effectifs des forces de l’ordre engagés dans l’opération Wuambushu » demandant également au préfet, Thierry Suquet, une intervention qui se veut forte, justement ciblée en ces « zones de non droit bien identifiées ».

Souhaitons à Madame Tahamida Ibrahim un sincère et prompt rétablissement.

Le rédaction du JDM

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