On pourrait titrer "tribune du Monde-suite". Le président Ousseni porte la voix du Département au sein de plusieurs instances parisiennes. Avec succès, semble-t-il.
Les finances du Département étant fragile, les élus avaient fait leur compte et décidé de demander une nouvelle compensation de l’Etat pour les services consacrés à la prise en charge des non assurés sociaux liés à l’immigration clandestine, comme les PMI et l’Aide sociale à l’enfance. Des courriers avaient été adressés aux ministres Gérald Darmanin et Jean-Francois Carenco, évaluant à 65 millions d’euros en besoin de financement.
Ont également été abordés les thèmes évoqués dans la tribune rédigée par Ben Issa Ousseni et le président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf, dans Le Monde,concernant notamment le retrait des forces de gendarmerie à l’issue de l’opération Wuambushu, lors des rencontres du président » avec les plus hautes autorités politiques »: la première ministre Élisabeth Borne, le président du Sénat Gerard Larcher, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, Jean-Francois Carenco, ministre délégué aux Outre-Mer et Charlotte Caubel, Secrétaire d’Etat à l’enfance.
Avec Gérard Larcher et Jean-François Carenco
Outre le maintien des effectifs policiers de Wuambushu dans la durée, le président a notamment défendu des moyens renforcés pour la collectivité départementale. « Une écoute très bienveillante, la prise en compte de la situation locale et des engagements semblent laisser envisager des suites concrètes à ses démarches », indique Ben Issa Ousseni. Réponse lui a été faite qu’une « évaluation de la situation » localement serait le préalable « avant tout retrait des forces de l’ordre ».
Ce lundi, une grève illimitée a fortement perturbé les traversées entre Dzaoudzi et Mamoudzou. Les rotations ont été réduites, l’information aux usagers a manqué et la tension est montée aux débarcadères. Passagers et conducteurs ont attendu plusieurs heures sous le soleil pour espérer embarquer, dans une atmosphère d’incompréhension, de fatigue et de colère.
Derrière les chiffres de Bruxelles, une réalité physique et humaine saute aux yeux : Chido a pulvérisé un territoire déjà fragilisé. Si l’Union européenne accorde quatre fois plus à Mayotte qu’à La Réunion, c’est parce que le désastre y a été total — et structurel.
Le Togo, Maurice et les Seychelles, dans quelques mois, 6 volontaires du programme Territoires Volontaires (TeVo), rejoindront l'une de ces destinations pour une durée de 8 à 12 mois. Ce lundi 6 et mardi 7 octobre, ils préparent leur voyage lors d'un stage de deux jours au Comité Régional Olympique et Sportif de Mayotte.
À l’Office du Tourisme de Mamoudzou, l’exposition “Les mémoires du vent” a été inaugurée vendredi soir. Elle a rassemblé peintures, photographies et installations sur le thème du passage du cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte le 14 décembre 2024. Les artistes ont offert un espace de mémoire et de résilience à une population encore marquée par la catastrophe.