Condamnation de 3 passeurs saluée par le préfet de Mayotte
Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, a fait savoir par communiqué sa pleine satisfaction au regard de la récente condamnation des 3 passeurs de kwassas interpellés durant ce week-end prolongés. Interpellés ces 30 avril et 1er mai, les passeurs concernés, dont 2 récidivistes, ont été présentés au Parquet de Mayotte dans le cadre d’une comparution immédiate. Les précités ont été condamnés à 15 mois de prison ferme et 10 ans d’interdiction de territoire français tandis que le troisième a écopé de 6 mois de prison ferme ainsi que 3 ans d’interdiction de territoire français en plus d’une confiscation de l’ensemble de ses biens. L’éloignement physique des 3 individus prendra effet à l’issue de leurs respectives peines d’emprisonnement. Concernant les passagers qui étaient à bord, ils ont pu bénéficier d’une assistance sanitaire avant d’être placés en centre de rétention administrative.
Par cette action de terrain efficace et sécuritaire, pour laquelle il n’est déploré aucun drame, ni blessé, le préfet tient à féliciter la pleine mobilisation des forces en présence dans cette lutte de dissuasion maritime face aux flux illégaux : « La lutte contre l’immigration clandestine est un objectif majeur pour l’État et une attente forte de la population qui appelle à une réponse ferme et efficace des services de la préfecture de Mayotte » stipule avec détermination, Thierry Suquet.
Prise de position publique du maire de Chirongui dans l’opération Wuambushu
Face à un constat désarmant, soulignant le caractère d’insécurité et d’accroissement massif des bidonvilles, à travers le département, le maire de Chirongui, Bihaki Douada, fait savoir par communiqué les démarches lancées auprès de sa commune en matière de lutte contre la résorption d’habitats insalubres à travers 2 opérations ciblées sur Tsimkoura et Miréréni, respectivement intitulées « Rhi Mangrove » et « Rhi Golf ».
Réaffirmant ses actions antérieures déjà établies en ce sens, B. Douada « soutient mordicus l’opération Wuambushu avec l’espoir que notre île retrouve la paix et ses habitants en sécurité ».
Par la même occasion, l’élu de Chirongui appelle ses concitoyens à être vigilants au regard de nouvelles installations illégales, de l’afflux d’étrangers en situation irrégulière, suite justement aux démolitions en cours et à venir et rappelle le caractère délictueux d’héberger une personne « sans-papiers ».
Les représentants de Mayotte de plus en plus sollicités par lés médias et sur les plateaux télé.
Après une vague d’intervenants spécialistes, politologues, anthropologues, historiens, correspondants-reporteurs, ex-agents publics etc…il est à saluer la récente mise en avant d’acteurs locaux, notamment politiques, qui apportent une visibilité certaine à notre territoire en plus d’une argumentation posée, cohérente, parfois ferme mais toujours lucidement construite. Pour le député Mansour Kamardine, contacté par la rédaction de Cnews il a été cas de recadrer habilement certaines choses :
« Les mahorais ne demandent pas d’aide parce qu’ils sont français, les mahorais demandent simplement que l’État assume ses compétences régaliennes; s’agissant du statut français de Mayotte, les mahorais sont fiers d’être français et ils n’entendent pas y changer » point final efficace.Une efficacité tout aussi notoire et percutante du sénateur Mohamed Thani Soilihi, en ce mardi matin sur la chaîne Public Sénat dénonçant avec lucidité la prise de position indirecte des membres du syndicat de la magistrature et le frein réel que cela a aussi engendré au regard du lancement de cette opération Wuambushu : « Lorsqu’il est fait état, avant opération d’un communiqué officiel du syndicat de la magistrature qui stipule qu’il s’agit d’une opération de communication du Gouvernement et qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre insécurité et immigration, ils ne font qu’empirer les choses. Moi, de manière générale je ne fais pas d’amalgame mais à Mayotte, ça n’est pas une histoire d’amalgame mais bien une réalité. Aujourd’hui ce sont ces mêmes syndicats qui doivent rendre des décisions. Comment peuvent réagir les Mahorais ?… Au final ils se disent que la Justice est contre eux ». Contacté par téléphone, le sénateur nous a confié qu’il était question d’une grande avancée de la part des rédactions nationales de justement faire appel direct aux représentants de Mayotte plutôt qu’à des experts extérieurs en tous genres.
Cette sollicitation permet aussi de donner poids, respect et silence face aux prises de paroles et interrogations directes d’autres élus mahorais en des configurations plus gouvernementales comme il fut cas pour la députée Estelle Youssouffa, à l’Assemblée Nationale en cette fin d’après-midi, s’adressant à la Ministre des affaires étrangères, Catherine Colona quant aux discutables relations diplomatiques entre la France et les Comores qui multiplient leurs actions d’intimidation : « Les Comores refusent de reprendre leurs ressortissants malgré l’accord passé avec Paris et les 150 millions d’euros que la France a versé à ce titre (…) Le Président Azali s’est permis de condamner publiquement l’opération Wuambushu (…) La diplomatie russe offre même ses services pour prendre militairement Mayotte. Madame la Ministre, nous n’avons pas entendu le Quai d’Orsay sur cette crise diplomatique grave, pas un mot sur cette ingérence manifeste dans nos affaires intérieures… Quand admettrez-vous enfin l’inefficacité de 40 ans de politique de coopération avec Moroni? ».
Des interventions médiatisées, certes, mais légitimes pour faire avancer la cause mahoraise face à ses nombreux défis qui ont aussi été mis de côté depuis bien trop d’années. Puisse ce coup de projecteur appuyer la pleine faveur de notre département.
Concours Oudjerebou : « Mon quartier entreprend »
Après des phases de pré-sélection vendredi 28 avril dernier, coup d’envoi officiel du concours « Mon Quartier Entreprend » en la Communauté de communes de Petite-terre, grâce à la pleine mobilisation de la fameuse la couveuse d’entreprises de Mayotte, Oudjerebou. C’est une première à échelle intercommunale. Ils étaient au total 18 candidats à concourir pour 8 sélectionnés. Le public se veut mixe composé d’étudiants, de jeunes salariés, de demandeurs d’emploi ou bien d’actifs déjà entrepreneurs. Ce mardi matin marquait le premier jour d’accompagnement et de coaching des sélectionnés avant la remise de prix finale, ce vendredi, en les locaux CCPT du quartier de la Vigie. Au programme de ces intensives journées de formation, Business model, budgétisation et prise de paroles. Cet accompagnement professionnel se concrétise en la pleine mobilisation des équipes d’Oudjerebou comme il fut cas ce matin avec Kalathoumanie Attoumani, chargée de mission au sein de la couveuse.
Souhaitons bonne chance à ces entrepreneurs en herbe et rendez-vous vendredi prochain pour la finale.
Ouverture officielle de ce 1er jour du forum international du GSEF à Dakar
Pour sa 5ème édition, pleine mise en lumière multilatérale du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire sachant son édition en la symbolique ville de Dakar, au Sénégal; une première en Afrique. Un forum qui s’inscrit dans la riche continuité d’une actualité internationale en lien avec la récente loi des Nations-Unies au regard de la pleine reconnaissance de l’ESS sur le modèle justement français. Une reconnaissance impliquant aussi le travail des équipes de la Cress Mayotte devenant indirectement les ambassadeurs du modèle concerné à échelle nationale ET internationale. C’est une massive délégation mahoraise qui s’est donc rendue en la capitale sénégalaise. Cress, Cadema, Conseil Départemental, CCSud, Mairie de Mamoudzou et autres personnalités de notre île. Nous ne manquerons pas de vous faire partager cet événement lors de nos prochaines éditions.