La cérémonie de la remise des 150 premiers chèques du fonds vert se tenait lundi dernier. On connait les projet des trois communes mahoraises lauréates.
« L’urgence du dérèglement climatique et les menaces sur notre biodiversité rendent indispensable une planification écologique ambitieuse, dans tous les domaines, qui nous permette d’atteindre les objectifs que notre pays s’est fixés : la restauration de la biodiversité d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2050 ». La première ministre Elisabeth Borne évoque les énormes challenges qui nous attendent, et met à disposition des initiatives locales, un accompagnement de 2 milliards d’euros, le « Fonds vert ».
Tout part donc des initiatives menées par les élus locaux, et « deux mois après l’ouverture des formulaires, les résultats sont impressionnants », se réjouit Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Sur les 117 projets proposés par les territoires d’outre-mer qui totalisent un montant de 103,4 millions d’euros, la plupart portent sur la renaturation (processus de réinstallation de la nature dans la ville), la rénovation de bâtiment, le recyclage foncier, la biodiversité et l’éclairage public.
Pour Mayotte, trois projets ont été éligibles. Celui du maire de Mamoudzou sur la reconquête du quartier prioritaire d’habitations précaires et spontanées de Mahabourini à Kaweni, en construisant 68 logements locatifs très sociaux adaptés, et ainsi maîtriser l’étalement urbain. Il s’agit ensuite de renaturer cette friche en aléa fort. Il a obtenu 1,2 million d’euros pour ce projet. La commune de Bandrélé souhaite rénover l’éclairage public et a obtenu pouur cela 650.000 euros. Et pour un même projet portant sur l’éclairage public, la commune d’Acoua a obtenu 350.000 euros.
La Première ministre Elisabeth Borne a promis de réunir les élus locaux dès la semaine prochaine pour évoquer une éventuelle pérennisation du Fonds vert.
A.P-L.