En raison de la présence de la fièvre aphteuse aux Comores, la préfecture de Mayotte alerte les « détenteurs de ruminants (zébus, moutons, chèvres) » à la vigilance en raison du risque réel d’introduction de la maladie à Mayotte. Si elle ne se transmet pas à l’homme, ne représentant « aucun danger pour la santé des personnes », note la préfecture, la fièvre aphteuse peut causer « de graves problèmes de santé animale et de perte économique » en raison de l’affaiblissement des animaux malades.
La préfecture informe que les signes associés à cette maladie « se traduisent par des lésions (vésicules) au niveau du nez, de la langue, des lèvres, de la cavité buccale, dans les espaces au-dessus des onglons, sur les trayons et aux points de compression sur la peau ».
En outre, la rupture des vésicules « peut peut provoquer une très forte boiterie chez les animaux qui ont tendance à ne plus vouloir bouger ni manger ». S’y ajoutent d’autres symptômes fréquents tels que « fièvre, hypersalivation, perte d’appétit et de poids ». Par ailleurs, « la production de lait des animaux chroniquement touchés est fortement affectée ». Dans certains cas, la mort de l’animal malade peut survenir.