Retour au volant pour le chauffeur du bus agressé à Majikavo

Le conducteur du bus sauvagement agressé lorsqu'il assurait avec ses élèves à bord la liaison Dzoumogne-Kawéni, reprend du service ce 2 décembre, indique la société de transports scolaires Matis qui salue son courage.

On apprenait ce mercredi de la main du procureur l’interpellation de deux des meneurs du saccage violent à coup de machettes, du bus et de ses occupants,  le 16 novembre dernier devant la prison de Majikavo. C’est d’ailleurs devenu leur lieu d’enfermement provisoire en attendant leur procès. Une information qui aura sans doute joué, surtout que d’autres interpellations sont annoncées.

A cette occasion, la direction de MATIS exprime sa satisfaction et souligne « l’extraordinaire résilience de ce conducteur et au travers de lui, celle de l‘ensemble des conducteurs du réseau de transports scolaires Halo’. Bien que mise à mal par des actes de malveillance à répétition, notre profession ne reculera pas devant la délinquance. »

Alors que la totalité des bus assurant la liaison Dzoumogne-Kawéni avaient suspendu la desserte à la suite d’un droit de retrait des conducteurs, ce jeudi, ils étaient 89% à avoir repris. Il manque encore six chauffeurs, dont le plus impacté reprend le service demain, « ils vont reprendre le travail petit à petit », nous précise toujours Matis.

A.P-L.

Partagez l'article :

Subscribe

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

À Mayotte, le cabot à nageoires rouges, un poisson menacé

Sur les rivières de Mayotte, bénévoles et scientifiques s’unissent pour restaurer des habitats fragiles et protéger un poisson endémique.

À Mayotte, les prix à la consommation restent stables en juillet

En juillet 2025, les prix à la consommation sont restés stables sur un mois à Mayotte, mais progressent de 1,3 % sur un an, selon l’Insee.

Coupure d’eau à Bandraboua et Mtsamboro après une panne électrique

Un incident sur l’alimentation électrique du forage de Mohogoni 2 a entraîné ce jeudi matin une coupure d’eau dans plusieurs villages du Nord.

Mamoudzou-Koungou : la frontière est tracée

Après des décennies de flou, les limites communales fixées en 1977 sont enfin matérialisées sur le terrain.