Probable alourdissement des sanctions en cas d’agression contre un élu

En réponse aux agressions croissantes envers les élus, plus de 1000 cette année, une proposition de loi de la sénatrice Nathalie Delattre était défendue par le sénateur mahorais qui rappelait que Mayotte n'était pas épargnée.

Le sénateur Thani Mohamed Soilihi dressait au Sénat la liste des agressions commises envers les élus, représentants de la République : « En septembre 2021, un incendie volontaire de la mairie de Koungou après la destruction d’un bidonville, un mois plus tard, les véhicules du maire de Ouangani, de sa femme et d’un autre élu ont subi le même sort, et plus récemment, le maire de Bandrélé faisait l’objet de plusieurs menaces de mort ». Même constat général en France, « depuis janvier 2022, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, plus de 1.100 élus, majoritairement des maires ou leurs adjoints ont subi des agressions. »

En réaction, le président de la République avait appelé à être « intraitable », et souhaité que soient prononcées des « sanctions décisives ». Pour l’appuyer, une proposition de loi déposée par la sénatrice de Gironde, Rassemblement démocratique et Social européen, Nathalie Delattre, répond à la demande de l’Association des maires de France de pouvoir se porter partie civile avec l’élu ou un membre de sa famille au pénal, en cas de dégradation de biens, agressions ou harcèlements. Ce sera également valable pour l’AMRF (maires ruraux), l’ADF (départements), et Régions de France.

A l’issue de sa présentation, le sénateur mahorais faisait savoir que son groupe RDPI voterait la proposition de loi.

A.P-L.

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

Le Club Soroptimist International Mayotte fête 35 ans d’engagement féminin autour d’un brunch festif !

Un anniversaire haut en couleur pour mettre en lumière l’action des femmes de Mayotte et renforcer la solidarité locale.

À Mamoudzou, l’église Notre-Dame-de-Fatima profanée

Dans la semaine du 3 au 8 novembre, un ou plusieurs individus ont forcé le tabernacle et volé un objet sacré de l'église Notre-Dame-de-Fatima. Une messe de réparation est prévue le 16 novembre.

Violences autour du Lycée des Lumières : la FCPE Mayotte appelle à une action forte et immédiate

Face à la recrudescence des violences aux abords du Lycée des Lumières à Kaweni, la FCPE Mayotte tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué, elle dénonce un climat d’insécurité devenu quotidien et appelle les autorités à mettre en place, sans délai, des mesures de protection et de prévention durables.

Lycée des Lumières : après les violences, les cours reprendront mercredi 12 novembre

Dans un communiqué, vendredi 7 novembre, l'Académie de Mayotte est revenue sur les "violentes attaques" qui ont visé le lycée des Lumières vendredi et jeudi dernier et annonce que les cours sont suspendus jusqu'au 12 novembre.