Dans un communiqué de presse, la préfecture fait savoir qu’une campagne d’affichage de la Sécurité routière va mettre l’accent sur la nécessité du bord du casque « à moto ou à scooter » afin de « rester en vie ». En effet, un accident de la route présente plus de risque pour un usager d’un deux-roues motorisés que pour un automobiliste, y compris précise le communiqué « à vitesse réduite ». Le port du casque permet en cas de choc de limiter le risque de traumatismes crâniens pouvant être à l’origine « de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes ». Dès lors, souligne le communiqué, « on met un casque pour rester en vie ».
Si sur la route, le casque est majoritairement présent pour les utilisateurs de deux roues, conducteur ou passager, le diable peut toutefois se cacher dans les détails. L’obligation réside dans le port du casque et dans le fait qu’il soit correctement attaché et homologué. En cas de non-respect, outre une amende de quatrième catégorie, la sanction comporte également le retrait de 3 points sur le permis. Par ailleurs, sachant que 20 % des casques portés sont « éjectés en cas d’accident grave ». En cause, selon le communiqué « une taille mal adaptée à l’usager et une jugulaire non attachée ou trop lâche ». Des gestes simples qui peuvent sauver des vies en témoigne le tragique accident, doublement mortel, de mai dernier.