Sécurité routière : « on met un casque pour rester en vie »

Dans un communiqué de presse, la préfecture fait savoir qu’une campagne d’affichage de la Sécurité routière va mettre l’accent sur la nécessité du bord du casque « à moto ou à scooter » afin de « rester en vie ». En effet, un accident de la route présente plus de risque pour un usager d’un deux-roues motorisés que pour un automobiliste, y compris précise le communiqué « à vitesse réduite ». Le port du casque permet en cas de choc de limiter le risque de traumatismes crâniens pouvant être à l’origine « de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes ». Dès lors, souligne le communiqué, « on met un casque pour rester en vie ».

Si sur la route, le casque est majoritairement présent pour les utilisateurs de deux roues, conducteur ou passager, le diable peut toutefois se cacher dans les détails. L’obligation réside dans le port du casque et dans le fait qu’il soit correctement attaché et homologué. En cas de non-respect, outre une amende de quatrième catégorie, la sanction comporte également le retrait de 3 points sur le permis. Par ailleurs, sachant que 20 % des casques portés sont « éjectés en cas d’accident grave ». En cause, selon le communiqué « une taille mal adaptée à l’usager et une jugulaire non attachée ou trop lâche ». Des gestes simples qui peuvent sauver des vies en témoigne le tragique accident, doublement mortel, de mai dernier.

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

Grève des barges : confusion, colère et tensions sur les quais

Ce lundi, une grève illimitée a fortement perturbé les traversées entre Dzaoudzi et Mamoudzou. Les rotations ont été réduites, l’information aux usagers a manqué et la tension est montée aux débarcadères. Passagers et conducteurs ont attendu plusieurs heures sous le soleil pour espérer embarquer, dans une atmosphère d’incompréhension, de fatigue et de colère.

Mayotte n’a pas « raflé » l’aide européenne : elle a encaissé le cyclone le plus dévastateur de son histoire

Derrière les chiffres de Bruxelles, une réalité physique et humaine saute aux yeux : Chido a pulvérisé un territoire déjà fragilisé. Si l’Union européenne accorde quatre fois plus à Mayotte qu’à La Réunion, c’est parce que le désastre y a été total — et structurel.

Du Togo aux Seychelles : six jeunes de Mayotte partent pour des missions internationales

Le Togo, Maurice et les Seychelles, dans quelques mois, 6 volontaires du programme Territoires Volontaires (TeVo), rejoindront l'une de ces destinations pour une durée de 8 à 12 mois. Ce lundi 6 et mardi 7 octobre, ils préparent leur voyage lors d'un stage de deux jours au Comité Régional Olympique et Sportif de Mayotte.

Des décombres à l’émotion : le cyclone Chido revisité par la création artistique

À l’Office du Tourisme de Mamoudzou, l’exposition “Les mémoires du vent” a été inaugurée vendredi soir. Elle a rassemblé peintures, photographies et installations sur le thème du passage du cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte le 14 décembre 2024. Les artistes ont offert un espace de mémoire et de résilience à une population encore marquée par la catastrophe.