Sans surprise, il y a le prévisionnel et l’urgent : « Nous avons tout d’abord une programmation de travaux sur 15 ans, portant sur la rénovation de logements, les gros entretiens. Nous avons notamment un gros budget de sécurisation, pose de barbelés etc. Une protection passive qui n’a d’autres objets que de ralentir les infractions. »
Le poste qu’il occupe est resté quelques temps vacant ce qui explique les retards à l’allumage en matière d’entretien. L’arrivée de CDC Habitat au capital de la SIM a fait beaucoup selon lui, « c’est un actionnaire exigeant sur l’investissement à mener auprès du particulier. Nous bouclons toutes les programmations de travaux ».
La Caisse des Dépôts gère 60% de l’argent issu du Livret A, mais aussi une partie des sommes provenant des Livrets de développement durable et solidaire et d’épargne populaire, qu’elle investit au service de projets d’intérêt général.
Une saison des pluies faste, y compris dans les habitations
Le service s’est donc considérablement structuré, « nous sommes davantage proactifs, mais tout ce qui relève du gros entretien prendra plus de temps ». Sous un double effet, une saison des pluies particulièrement faste et des toitures à la longévité moins longue qu’espéré : « Cette année, nous avons été très sollicités pour des infiltrations et des fuites, notamment dans les toitures qui montrent des signes de faiblesse prématurées. Nous sommes déterminés à trouver le budget pour réparer, même quand il s’agit de copropriété et que cela n’a pas été budgétisé ».
Cela entre dans le cadre des types d’intervention urgentes : « On nous appelle, par exemple pour des entrées d’eau, et nous intervenons avec le couvreur dans ce cas pour colmater la brèche. »
Si de nombreux locataires se plaignent encore de ne pouvoir joindre rapidement un interlocuteur au service technique, Olivier Gauttron l’assure, la SIM est désormais mise en ordre de marche pour les sollicitations, « ça a été long, mais ça y est, l’inertie est lancée. La structure CDC Habitat avec une organisation de 10.000 salariés, rodée autour d’un parc de 500.000 logements, nous a décliné ses bonnes pratiques que nous avons intégrées. »
Anne Perzo-Lafond