Navires en fin de vie, « Sabordage ou démantèlement ? », interroge une conférence au CUFR

Damien Devault, Maître de conférences en écotoxicologie au CUFR de Mayotte propose une conférence intitulée : « Sabordage ou démantèlement des bateaux ? », ce vendredi 18 mars 2022 à 12h30 dans l’Amphithéâtre du CUFR de Dembéni.

« Le démantèlement des navires est une pratique imposée par l’obsolescence des navires et la nécessité du recyclage dans un contexte de besoin croissant en matières premières. La flotte mondiale est ainsi à la fois le support fondamental du commerce globalisé et une ressource stratégique pour des pays en demande de métaux. Pour autant, cette pratique est décriée en raison des conditions de travail et de sécurité des ouvriers ainsi que de l’impact environnemental engendré dans un contexte juridique souvent flou. Dans ce contexte, le sabordage des navires pour en faire des récifs artificiels à vocation de pêche, de plongée ou de lutte contre l’érosion du trait de côte est régulièrement évoqué comme alternative voire comme une opportunité de développement. »

Le CUFR vous propose « d’explorer les coulisses du monde du décommissionnement des navires, de comprendre les ressorts de cette activité économique mais aussi de faire un retour d’expérience du sabordage afin d’évaluer son intérêt réel comme outil de promotion de la pêche et du tourisme ».

Damien A. Devault a dirigé un ouvrage collectif abordant cette problématique.

Partagez l'article :

Subscribe

spot_imgspot_img

Les plus lus

More like this
Related

Légère hausse des prix des carburants au 1er juillet 2025

Pour le mois de juillet 2025, les prix des produits pétroliers enregistre une légère augmentation en raison de la hausse des cours moyens mondiaux du pétrole et du gasoil.

La nouvelle rectrice expose les grandes lignes de sa vision pour l’enseignement à Mayotte

Arrivée il y a une quinzaine de jours à la tête de l’académie de Mayotte, la nouvelle rectrice, Valérie Debuchy, a présenté vendredi dernier les grands axes de sa stratégie pour les élèves du territoire. Avant toute chose, comme premier principe, elle veut garantir le droit commun pour tous les élèves et enseignants.